Face au chaos du monde, la Banque centrale européenne, plutôt que d’apporter son soutien aux pays européens, préfère s’en tenir à son rôle traditionnel : la stabilité des prix.
La Banque centrale européenne a annoncé jeudi une hausse de 0,5 % de ses taux directeurs. Une décision inédite depuis 2011. Au nom de la lutte contre l’inflation, l’institution prend le risque de porter un coup supplémentaire à la croissance européenne.
La cour d’appel de Paris, qui devait se prononcer mercredi dans l’affaire de l’arbitrage controversé de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, a reporté sa décision au 24 novembre en raison du décès dimanche de l’homme d’affaires.
La cour d’appel de Paris doit rendre sa décision mercredi dans l’affaire de l’arbitrage du Crédit Lyonnais, mais le décès de Bernard Tapie dimanche va entraîner la fin des poursuites pénales à son encontre.
L’ex-ministre du budget, soupçonné d’avoir accordé un coup de pouce à l’homme d’affaires après l’arbitrage controversé de son conflit avec la banque Crédit lyonnais, a été inculpé par la Cour de justice de la République.
L’ex-ministre français du Budget Eric Woerth, soupçonné d’avoir accordé un coup de pouce fiscal à l’homme d’affaires Bernard Tapie après l’arbitrage controversé de son conflit avec la banque Crédit lyonnais, a été inculpé par la Cour de justice de la République (CJR).
Le parquet général a requis mercredi 5 ans de prison avec sursis et 300.000 euros d’amende à l’encontre de Bernard Tapie pour complicité d’escroquerie et détournement de fonds publics, au procès de l’arbitrage qui lui avait octroyé 403 millions d’euros en 2008 dans son litige avec le Crédit Lyonnais.
Bernard Tapie va subir dans les prochains jours « plusieurs interventions » médicales pour traiter son cancer et « son pronostic vital à court terme n’est pas engagé », a déclaré jeudi à l’AFP un membre de sa famille.
Le procès en appel de Bernard Tapie dans l’affaire de l’arbitrage controversé de 2008 s’est poursuivi mardi en l’absence de l’homme d’affaires et de ses avocats, qui avaient demandé un renvoi pour raisons médicales.
Mediapart a écouté les séances de l’Eurogroupe enregistrées secrètement par Yánis Varoufákis en 2015, rendues publiques ce vendredi 13 mars. En quinze heures, dans ce cénacle informel des ministres des finances de la zone euro, s’est joué tout le sort de la Grèce.
En juillet 2018, Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, a accordé un prêt de 56 milliards de dollars à l’Argentine, le plus important jamais consenti par l’institution. Aujourd’hui, le pays sud-américain est au bord de l’effondrement.
À son arrivée à la Banque centrale européenne, Christine Lagarde s’est fixé une nouvelle mission : être un des acteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais confier un tel rôle à l’institution monétaire ne revient-il pas à perpétuer le système financier existant pour que rien ne change ?
Devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde a joué la bonne volonté consensuelle et la continuité. Mais plusieurs points essentiels du débat ont été oubliés.
Dans un courrier que Mediapart révèle, la présidente de l’Union syndicale des magistrats, Céline Parisot, reproche à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, d’avoir violé la loi en s’immisçant dans la procédure Tapie. Elle estime également que les liens familiaux que le procureur de Paris Rémy Heitz a « avec l’un des prévenus du dossier Tapie donne une image désastreuse quant à son impartialité objective ».
Le procureur de Paris qui devait décider si le parquet fera appel dans l’affaire Tapie, est lié familialement à l’un des six prévenus relaxés. Il assure à Mediapart qu'il se déporte et ne participera donc pas à la réunion, en début de semaine prochaine, qui prendra la décision.