Sans justification explicite, la Commission européenne est prête à défaire une partie de sa réglementation à l’égard des « stablecoins », permettant à des jetons émis hors de la zone euro d’être interchangeables avec ceux émis en Europe. Une aubaine pour la stratégie de Donald Trump sur les cryptoactifs.
Depuis la « trahison » états-unienne, les pressions s’accentuent en Europe pour utiliser les avoirs russes gelés, soit pour aider la défense ukrainienne, soit pour financer le réarmement européen. Mais de redoutables incertitudes pèsent sur cette décision.
Sans attendre la prise de pouvoir officielle de Donald Trump, les marchés financiers ont déjà engagé une vaste reconfiguration, en prévision de la politique qu’entend mener le futur président des États-Unis. Les répercussions sont mondiales. L’Europe est en première ligne.
Depuis la hausse des taux, les banques centrales perdent des milliards. En cause : les intérêts gigantesques versés aux banques commerciales, exemptées de tout effort dans la lutte contre l’inflation. Au service de qui sont les banques centrales ?
Face à l’explosion de l’inflation et à la chute de l’euro, la Banque centrale européenne a décidé d’adopter la même politique restrictive que l’institution monétaire américaine. Est-ce la bonne réponse, alors que la crise s’abat sur l’Europe et que la récession menace ?
En décidant de relever ses taux dans un contexte historique de tensions, l’institution monétaire de l’Union européenne envoie un message sans ambiguïté : au nom de la lutte contre l’inflation, elle assume la perspective d’une récession.
Ce samedi 20 août, la Grèce en a fini avec douze ans de surveillance européenne. Cette décennie, marquée par un choc d’austérité sans précédent, laisse le pays démoralisé et dévitalisé. PIB, endettement, banques, emploi… aucun des problèmes de la crise grecque n’a été résolu. Mais l’Europe ne veut plus entendre parler de la Grèce.
La Banque centrale européenne a annoncé jeudi une hausse de 0,5 % de ses taux directeurs. Une décision inédite depuis 2011. Au nom de la lutte contre l’inflation, l’institution prend le risque de porter un coup supplémentaire à la croissance européenne.
Pour les uns, la chancelière allemande a sauvé l'Union européenne dans une période de crise ininterrompue. Pour les autres, son « règne » se résume à un « Merkantilisme » faisant primer les intérêts allemands sur tout le reste. Elle laisse en héritage une Europe plus divisée et plus minée que jamais.
C’est l'un des héritages laissés par Donald Trump. Fatiguée des menaces et des sanctions imposées par la présidence américaine, la Commission européenne entend renforcer le rôle de l’euro dans les échanges commerciaux internationaux.
Au sommaire de notre émission quotidienne en accès libre : retour avec le maire de Creil, dans l’Oise sur le confinement et le déconfinement ; la crise politique autour de la ministre de la santé belge ; les ados et la pandémie. Et la minute Bim Bam Orchestra.
Martine Wonner, exclue du groupe LREM à l’Assemblée nationale pour avoir voté contre le plan de déconfinement d’Édouard Philippe, témoigne. Au menu également : le coût de la pandémie pour les enfants expliqué par une pédopsychiatre et le sauvetage de la zone euro contrarié par la Cour constitutionnelle allemande.
Une autre intégration européenne, plus solidaire, serait possible. Selon l’économiste Benjamin Bürbaumer, il faut passer par des ruptures unilatérales avec l’intégration existante pour fabriquer « de l’amitié durable entre les peuples ».
Le gouvernement de Mark Rutte, et son ministre des finances Wopke Hoekstra en particulier, sont devenus le symbole de l’égoïsme d’une Union vouée à l’éclatement. Mais le débat aux Pays-Bas est plus complexe qu’il n’y paraît.
Mediapart a écouté les séances de l’Eurogroupe enregistrées secrètement par Yánis Varoufákis en 2015, rendues publiques ce vendredi 13 mars. En quinze heures, dans ce cénacle informel des ministres des finances de la zone euro, s’est joué tout le sort de la Grèce.