La crise que vit le Parquet national financier souligne l’urgence absolue de faire de l’indépendance de la justice un enjeu vital pour la démocratie. Sans succomber aux sirènes des cyniques qui veulent jeter le bébé de la lutte anticorruption avec l’eau du bain des dysfonctionnements de certains.
Le marque de luxe Arnys, propriété du groupe LVMH, a affirmé aux policiers que les costumes rendus par François Fillon à celui qui les lui avait offerts, l’avocat Robert Bourgi, seraient bien les bons, selon Le Monde.
Arnaud Romain lit l'article de Fabrice Arfi et Michel Deléan : François Fillon est soupçonné de ne pas avoir rendu les bons costumes publié sur Mediapart le 14 avril 2017.
La police a engagé des vérifications sur les costumes de luxe offerts, fin 2016, à François Fillon par l’un des derniers survivants des vieux réseaux de la Françafrique, l’avocat Robert Bourgi. Les enquêteurs soupçonnent le candidat LR de ne pas avoir restitué les bons.
L’époque est plus que jamais asservie au couple du néolibéralisme agressif et du nationalisme identitaire et xénophobe. Casser cette mécanique devrait être la tâche prioritaire d’une gauche régénérée, estiment le philosophe Pierre Dardot et le sociologue Christian Laval.
Mediapart révèle qu'un homme d'affaires libanais figure parmi les clients de François Fillon. À quelques mois de la primaire, le candidat à l'élection présidentielle a signé un contrat, via sa société « 2F Conseil », avec le milliardaire Fouad Makhzoumi.
Mediapart a sollicité une douzaine de journalistes étrangers (Angleterre, Italie, Allemagne, Israël, Roumanie, Canada…) dans le but de recueillir leurs impressions sur l’affaire Fillon. Ils évoquent une « honte » pour la France.
Suspecté dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope à l’Assemblée nationale et à la Revue des Deux Mondes, le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle doit par ailleurs faire face à une cascade de nouvelles révélations.
Mediapart a sollicité une douzaine de journalistes étrangers (Angleterre, Italie, Allemagne, Israël, Roumanie, Norvège, Canada…) dans le but de recueillir leurs impressions sur l’affaire Fillon. Le constat ? Accablant.
Après l’abandon d’Alain Juppé et alors que les sarkozystes cherchaient encore une solution pour sortir de la crise historique que traverse la droite, François Fillon a coupé court aux « discussions vaines » lors du comité politique de son parti. Ragaillardi par le rassemblement du Trocadéro, le candidat LR s’estime désormais le plus « légitime » pour rassembler son camp.
Quel que soit le sort de François Fillon, son affaire illustre la déroute de nos institutions. Dans la course présidentielle, la politique est totalement évacuée.
Devant des dizaines de milliers de personnes réunies ce dimanche 5 mars, sous la pluie, place du Trocadéro à Paris, François Fillon a remercié « le peuple qui ne fait pas de bruit, qui a du bon sens », venu le soutenir. Au 20 heures de France 2, il a répété que « personne ne [pouvait] aujourd’hui [l]’empêcher d’être candidat ». En coulisses, les tractations se poursuivent pour tenter de trouver une sortie de crise. Ce lundi matin, Alain Juppé annonce depuis Bordeaux qu’il renonce à être un candidat de remplacement.
L'épouse de François Fillon a accordé un entretien calibré au millimètre au JDD, pour défendre la réalité de son travail d'assistante parlementaire et de collaboratrice à la Revue des Deux Mondes.
À la veille du rassemblement de la dernière chance, ce dimanche au Trocadéro, le toujours candidat François Fillon a livré devant la salle clairsemée des docks d’Aubervilliers un discours programmatique des plus irréels. Les Républicains annoncent un comité politique dès lundi pour « évaluer la situation ».
François Fillon s’obstine, et joue son va-tout sur la manifestation de dimanche, pendant que les proches d’Alain Juppé s’activent en coulisses. Départs en série autour du candidat, dont celui de son directeur de campagne, Patrick Stefanini, et de son porte-parole, Thierry Solère, organisateur de la primaire. Récit des grandes manœuvres à droite.