Dans la bataille qui oppose les éditeurs de presse à Google, ce dernier vient de faire un geste de bonne volonté en limitant — pour les sites qui le souhaitent — à cinq le nombre d'articles accessibles gratuitement sur Google Actualités. Rien pourtant qui soit suffisant pour calmer les journaux. Les quotidiens français ont décidé de demander une contrepartie financière à l'indexation de leurs articles.
C'estC'est une partie de poker où chacun bluffe, menace, feinte, esquive: depuis que le marché publicitaire s'est effondré sur Internet, les éditeurs de presse accusent les agrégateurs d'information — et nommément Google News — de s'approprier l'argent des annonceurs qui leur reviendrait de droit. Google répond régulièrement que, bien au contraire, en publiant sur son site titre, introduction et lien vers l'article original, il offre sans rien demander en échange sa gigantesque audience («Un milliard de clics par mois», nous avait dit le patron de Google News, Josh Cohen). Et que les éditeurs sont libres de demander qu'on ne référence plus leur production: personne ne s'y risquerait.