Culture et idées

Altermondialisme et islam politique: la gauche face aux conservatismes

Alors que le Forum social mondial de Tunis replie ses tentes, samedi 30 mars, la gauche “alter” et les partis islamiques, qui occupent le pouvoir, en Tunisie ou en Égypte, à la faveur des processus électoraux post-révolutionnaires, se regardent en chiens de faïence. L'islam politique se présente sous un jour de plus en plus conservateur, tandis que, dans toute une partie de la gauche, une « révolution conservatrice », portant sur le féminisme, la laïcité et l'athéisme, serait à l'œuvre.

Joseph Confavreux

Quasiment personne, au Forum social mondial (FSM) de Tunis, ne se revendique comme islamiste et altermondialiste tout à la fois. Même Tariq Ramadan, qui continue d'incarner, aux yeux de beaucoup, l'épouvantail même de « l'islamo-gauchisme », refuse ce genre de qualification lorsqu'il est interrogé par Mediapart : « Musulman, oui. Islamiste, non. Altermondialiste, j'espère, même si on ne sait plus exactement ce que ça veut dire. »

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