Paroles d'exils (3/6): «Un mariage blanc transformé en vrai bonheur»
Troisième récit de notre série sur les paroles d'éxilés. C'est celui de Lilia Ollivier, cinéaste, actrice (elle fut la mascotte de la nouvelle vague soviétique ainsi que d'Otar Iosseliani), un pied en Ukraine et l'autre en France, «avec toutes les difficultés qu’il y a à appartenir à deux cultures, mais une seule idée en tête : rester moi-même».
IlIl existe autant d’exils que d’exilés, mais un arrachement commun se révèle souvent cuisant : une terre, une culture, des souvenirs, des sensations deviennent des fantômes incontrôlables ou apprivoisés, c’est selon. En ce monde qui semble rétrécir, nous vous proposons six mémoires dilatées, six vie amplifiées, six parcours accrus par l’expatriation. Après Liliana Andreone, venue d’Argentine et Omar Habib, venu d'Algérie, notre troisième récit est celui de Lilia Ollivier, cinéaste, actrice (elle fut la mascotte de la nouvelle vague soviétique ainsi que d'Otar Iosseliani), un pied en Ukraine et l'autre en France.