Culture et idées Entretien

Paroles d'exils (1/6): «L'impression d'être une femme invisible»

Venus d'Algérie, d'Ukraine ou du Mali, ils sont aujour d'hui installés en France. Durant toute la semaine, ils raconteront leur exil, leur mémoire et l'instant où ils ont su que leur vie s'inscrivait aussi ici. Pour commencer, Liliana Andreone, 60 ans, venue d’Argentine il y a quelque trente ans.

Antoine Perraud

Il existe autant d’exils que d’exilés, mais un arrachement commun se révèle souvent cuisant: une terre, une culture, des souvenirs, des sensations deviennent des fantômes incontrôlables ou apprivoisés, c’est selon. En ce monde qui semble rétrécir, nous vous proposons six mémoires dilatées, six vie amplifiées, six parcours accrus par l’expatriation.
Pour commencer, Liliana Andreone, 60 ans, venue d’Argentine et qui travaille au Théâtre du Soleil, dans le bois de Vincennes à Paris.

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