France Reportage

Procès Bettencourt: «Informer peut être un délit», soutient la procureure

La procureure de Bordeaux a demandé mercredi 4 novembre des « peines de principe » contre le majordome Pascal Bonnefoy, et les journalistes Fabrice Arfi, Edwy Plenel, Fabrice Lhomme, Hervé Gattegno et Franz-Olivier Giesbert. Les avocats de la défense plaident la relaxe pure et simple. Délibéré le 12 janvier.

Michel Deléan

Bordeaux, envoyé spécial.- La procureure de la République de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, ne manifeste aucun signe d’animosité envers la presse en général, ni même envers les journalistes de Mediapart et du Point qui comparaissent depuis mardi pour atteinte à l’intimité de la vie privée dans l’affaire des enregistrements Bettencourt (lire nos articles ici et ). Cette apparente amabilité ne l’empêche pas, au terme d’un réquisitoire lu mot à mot pendant deux heures, ce mercredi, de demander la condamnation desdits journalistes ainsi que du majordome Pascal Bonnefoy. La magistrate requiert contre eux tous « une peine de principe », en l’occurrence « une amende qui ne saurait être inférieure à 1 500 euros », cela sans inscription au casier judiciaire.

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