L'hôpital sud-francilien taille dans les budgets pour financer la privatisation
Le personnel hospitalier attend des gestes forts du gouvernement pour redresser la situation d’un service public financièrement dans l’impasse. Un an après son ouverture, le Centre hospitalier sud-francilien, en plus de subir les restrictions budgétaires, fait les frais d’un partenariat public-privé particulièrement ruineux. Et absurde.
IlIl n’y a pas que l’industrie automobile et PSA, la rentrée sociale et la rentrée scolaire qui animeront le mois de septembre. Pris dans des coupes budgétaires toujours plus importantes, le personnel des hôpitaux public pourrait rejoindre la danse. « Le personnel hospitalier se trouve dans une situation de tension importante. Et si les attentes sont déçues, cela pourrait déboucher sur un mouvement de colère », prévient Christophe Prudhomme, médecin urgentiste CGT Santé et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF). « Nous sommes en train de réfléchir à des moyens d’action pour la rentrée », confirme de son côté Henri Lelièvre, chirurgien orthopédiste au Centre hospitalier sud-francilien (CHSF) et président de l’association Sauvons notre hôpital public.