Rare décision de justice. Un ancien sous-traitant d’Orano a obtenu la reconnaissance de sa maladie professionnelle. Mais tenu dans l’ignorance de sa contamination, il n’a pas bénéficié des examens dont il aurait eu besoin. Son cas éclaire les défaillances du suivi de la santé des prestataires de l’atome.
En 2018, Micheline Myrtil est morte seule sur un brancard dans la salle d’attente des urgences de l’hôpital Lariboisière, sans avoir reçu aucun soin. Durant le procès pour homicide involontaire qui s’est tenu jeudi 27 et vendredi 28 novembre, l’AP-HP a expliqué qu’elle n’avait plus les moyens d’assurer la sécurité de ses patients.
Les aliments ultratransformés remplacent peu à peu les aliments bruts et sont à l’origine d’une épidémie mondiale de maladies chroniques, comme en atteste la publication récente d’une série d’articles scientifiques à ce sujet. Entretien avec Mathilde Touvier, tête de pont de ces recherches en France.
Lors du procès au civil qui opposait jeudi une victime des graves effets indésirables du Requip au laboratoire GSK, qui commercialise ce médicament antiparkinsonien, le laboratoire a réfuté un manque d’information. Le jugement, qui sera rendu le 12 mars 2026, pourrait faire jurisprudence.
Les victimes du Requip, le médicament anti-Parkinson aux effets secondaires catastrophiques (pulsions sexuelles, addiction au jeu), espèrent que le procès qui opposera jeudi 27 novembre Stéphane Grange au laboratoire GSK marquera le début d’une reconnaissance de leurs vies brisées.
Des syndicats, des associations et des parents d’élèves déposent une plainte contre X pour mise en danger délibérée d’autrui. Ils dénoncent l’inaction des pouvoirs publics concernant le problème de l’amiante présent dans les établissements scolaires des Bouches-du-Rhône.
Le gouvernement entend créer une taxe sur les produits de vapotage dans son budget 2026. L’enjeu est majeur : l’industrie du tabac et ses puissants lobbys ont dépensé 1,5 million d’euros pour convaincre les décideurs publics de leur laisser la mainmise sur le marché.
Un nouveau projet de décret réformant l’AME vient d’être signé par le gouvernement Lecornu. Il prévoit d’exiger des papiers d’identité comportant une photographie. Selon les associations, un tiers des bénéficiaires actuels pourraient se retrouver écartés.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire publie le 22 octobre une expertise sur la contamination aux PFAS ainsi que des recommandations pour mieux surveiller ces molécules toxiques. Des préconisations précises, en amont d’une nouvelle réglementation européenne annoncée pour 2026.
Dans une rue d’une petite commune de Gironde entourée de parcelles viticoles, Mediapart a relevé un nombre anormal de cancers. Plusieurs personnes malades témoignent.
Un rapport dresse un état de lieu précis des dépassements d’honoraires des médecins. Depuis 2019, ils sont en forte hausse. En 2024, ils ont coûté 4,5 milliards d’euros. Les patients les plus modestes ne sont pas protégés, et les plus malades sont surexposés.
En France, les obstacles sont nombreux pour empêcher l’accès aux soins des étrangers, surtout en situation irrégulière, rappelle Médecins du monde. L’association met en garde contre la tentation d’économiser encore plus sur le dos des plus précaires, français ou étrangers.
Essorés par la tarification à l’activité, les hôpitaux publics bretons n’ont aucune marge de manœuvre pour investir. Pourtant, les bâtiments se dégradent d’année en année et les promesses d’aides à la rénovation se font attendre, affaiblissant toujours plus l’accès aux soins pour tous.
Le médicament anti-obésité Wegovy de Novo Nordisk, hors de prix, n’est pas remboursé en France alors que la maladie touche davantage les populations précaires. Des médecins prescrivent son traitement anti-diabétique, l’Ozempic, moins cher, pour venir en aide aux moins riches.
Les nouveaux médicaments anti-obésité n’étant pas remboursés, la vente illégale d’injections amaigrissantes augmente. Mediapart a enquêté sur les plateformes qui fournissent des produits et ordonnances en quelques clics, non sans risques pour la santé.
Dans un rapport publié le 4 septembre, la Cour des comptes pointe l’aberration financière et écologique des médicaments non utilisés et jetés. Les laboratoires pourraient notamment allonger les délais de péremption et mieux adapter le conditionnement des boîtes pour éviter ce gaspillage.