La rentabilité excessive de la dialyse est dénoncée dans de nombreux rapports. À Nancy, une enquête administrative a mis en évidence des dialyses abusives, qui auraient causé un décès. Certaines pratiques à La Réunion, en Guyane et en Occitanie sont également questionnées.
Le premier ministre a annoncé un budget de l’assurance-maladie d’une rigueur sans précédent en 2026. Les Français seraient aussi mis à contribution : les franchises devraient augmenter. Les plus malades sont aussi visés.
Les jeux d’argent n’ont jamais été aussi faciles d’accès : un clic suffit. Pour ne pas se laisser distancer, les opérateurs historiques, comme le PMU et la Française des jeux, redoublent d’ingéniosité, dans l’espoir de toucher une part des 40 milliards d’euros misés chaque année.
Pour contourner la loi, la consommation d’alcool est largement vantée sur les réseaux sociaux, où les contrôles sont quasi inexistants. Comment pourrait-il en être autrement, alors que le président de la République et le ministre de la santé se posent en ambassadeurs du vin ?
Le nombre de fumeurs ne cesse de baisser en France. Une très bonne nouvelle pour la santé publique, une très mauvaise pour les géants du tabac, qui tentent d’imposer un nouveau produit sur le marché, les sachets de nicotine. Ils peuvent compter sur le soutien de l’ancien ministre de la santé, Olivier Véran, enregistré en plein exercice de lobbying.
Trois associations de défense de l’environnement et des droits des consommateurs ont porté plainte, mercredi 9 juillet, contre le leader français des ustensiles de cuisine. La raison : une campagne publicitaire affirmant que ses produits sont « reconnus comme sûrs » par les autorités.
Pénurie de généralistes, manque de spécialistes en ville : les urgences explosent à l’hôpital, en quête permanente de bras et de lits. Pour accéder aux soins, un filtre s’opère selon la gravité des symptômes et un autre, plus insidieux, selon la distance géographique et les moyens financiers des patients.
Les urgences de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon, débordées, sont passées à côté d’une atteinte artérielle chez une femme enceinte de sept mois, venue pour des blessures au visage. L’enfant n’a pas survécu. Les parents ont dû interpeller à plusieurs reprises l’hôpital pour obtenir de premières explications.
Depuis neuf mois, des milliers de personnes sont victimes de la mise en place d’Arpège, un logiciel censé régler les indemnités liées aux arrêts de travail en Loire-Atlantique et en Vendée. Trois d’entre elles assignent la CPAM, jeudi 3 juillet, au tribunal judiciaire de Nantes.
Un maigre plan pour la santé mentale et la psychiatrie a été annoncé mercredi 11 juin, presque en catimini. La députée Sandrine Rousseau, coautrice d’un rapport parlementaire sur le sujet, dresse un constat d’échec plus large, faute de mobilisation collective.
Les propositions de loi sur les soins palliatifs et l’aide à mourir ont été adoptées par l’Assemblée mardi 27 mai. Elles vont donc poursuivre leur chemin au Sénat, dominé par Les Républicains, dont les représentants sont majoritairement hostiles au texte. Voici les grands enjeux du texte sur lequel ils devront se prononcer.
Pour la démocratie, pour la laïcité et pour la liberté nouvelle ainsi créée, il faut se féliciter de l’adoption par les députés, mardi 27 mai, d’un droit nouveau : l’aide à mourir. Mais il faut plus que jamais se battre pour sauver notre système de santé, afin que le néolibéralisme ne vienne jamais utiliser ce droit pour trier parmi nous.
Dans le débat sur la fin de vie, les députés ont pour l’instant privilégié le suicide assisté plutôt que l’euthanasie, qui supposerait un geste actif du médecin. Cela afin de ménager une profession qu’ils imaginent viscéralement opposée à cette légalisation. En réalité, les opinions y sont bien plus nuancées.
Les députés ont terminé l’examen de la proposition de loi sur l’aide à mourir. Elle détermine notamment le rôle du médecin : quels seront ses échanges avec le patient ? Peut-il refuser la demande du patient ? S’il l’accepte, comment va-t-il s’entourer pour prendre une décision ?
Parti en septembre 2022, Didier Raoult a laissé derrière lui un institut très affaibli. C’est ce que pointe un nouveau rapport du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche. Malgré quelques améliorations, les inspecteurs déplorent que les auteurs de fraudes scientifiques soient encore en poste.
Sara Piazza est psychologue en soins palliatifs et coautrice d’un livre qui prend à partie la gauche, dont elle se réclame. À ses yeux, en soutenant l’aide à mourir, la gauche renonce à agir sur les inégalités des conditions de vie et d’accès aux soins qui créent du « mal mourir ».