En 1973 paraît aux éditions de Minuit un recueil poétique et érotique aux airs d’expérimentation littéraire. Son autrice, Monique Wittig, fondatrice du MLF, y impose déjà le point de vue lesbien comme une réflexion politique.
Une plainte a été déposée contre un opposant à la réforme des retraites. En avril, il avait chahuté le député Jean-Marc Zulesi (Renaissance) à la Fête de la fraise. Aujourd’hui, il est accusé d’avoir usurpé l’identité d’un homme qui vit à des centaines de kilomètres de là... et qu’il ne connaît pas.
Après le signalement d’une gendarme, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la DGSI, à propos d’une dérive au sein de Matignon. Pas moins de 300 techniques de renseignement ont été pratiquées sans validation du premier ministre, comme l’impose pourtant la loi.
L’instrumentiste, licencié après une enquête interne du Conservatoire de Paris, a comparu, vendredi 26 mai, devant le tribunal judiciaire de Paris pour « agressions sexuelles », dont certaines sur mineur de 15 ans, et « harcèlement sexuel ». Les quatre plaignants sont tous des anciens élèves.
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Selon une enquête de Mediapart, la société AS Events, dirigée par l’épouse de l’ex-directeur de cabinet du président de la Fédération française de tennis, a commercialisé des places pour les tournois 2022 et 2023 alors qu’elle n’est pas une agence agréée.
Amalgamant des événements violents, Emmanuel Macron a appelé à « contrer ce processus de décivilisation ». Plus politique qu’académique, le choix de ce mot ne doit rien au sociologue Norbert Elias mais tout à la banalisation des idées d’extrême droite.
Pau, Thouars, Reims : les meurtres de soignants par des patients atteints de sévères troubles psychiatriques se succèdent. Les politiques regardent ailleurs, pourtant, la politique est bien en cause : affaiblie, la psychiatrie perd le lien et la confiance des malades, les violences montent de tous côtés.
Le gouvernement souhaite inciter les sans-abri à quitter la région parisienne, où l’hébergement d’urgence est saturé. Les associations s’inquiètent des conditions dans lesquelles ces déplacements sont effectués.
Parmi les neuf hommes jugés, en avril dernier, pour divers délits commis à la Marche des fiertés de juin 2022, seuls trois sont condamnés à des amendes pour des dégradations légères et des injures.
Ils ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dans le cadre de l’enquête sur la mort de vingt-sept migrants après le naufrage de leur bateau dans la Manche fin 2021. Jeudi, une dizaine de personnes avaient été placées en garde à vue.
À moins d’un mois de son inauguration, un acteur important de la construction des halles d’Angers, projet phare de l’ancien maire de la ville, le ministre Christophe Béchu, se met en retrait. En cause : l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la régularité du projet.
Mardi 30 mai, Fabrice Arfi sera l’invité de « Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart. Coresponsable du service enquêtes, il présentera notamment l’ouvrage « Mediapart. 15 grandes enquêtes » en librairie le 2 juin 2023.
Après avoir envisagé un vote de confiance, Brigitte Henriques a finalement jeté l’éponge, jeudi 25 mai. La présidente du Comité national olympique, instance engluée dans une crise institutionnelle, était fragilisée depuis les révélations de Mediapart sur les frais de taxi payés à sa fille.
En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Il a saisi la Cour de révision, qui doit examiner sa demande jeudi.
Le gouvernement avance sur la réforme qui touchera 4 millions d’allocataires. Le ministre du travail veut rassurer après les déclarations tonitruantes du candidat Macron il y a un an, mais les associations s’inquiètent des sanctions à venir, sans que les promesses d’accompagnement soient tenues.
Auditionnée mercredi par la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, Marine Le Pen a assuré que le prêt russe décroché en 2014 était « sans contrepartie » politique. Elle a reconnu ne s’être posé aucune question sur l’origine des fonds, ni sur la proximité de la banque prêteuse avec le Kremlin.