Depuis la fin octobre, quelque 200 personnes hébergées à Reims par le 115 ne bénéficient plus des chèques alimentaires qui leur permettaient de faire des courses. La préfecture de la Marne invoque des restrictions budgétaires. Les collectifs protestent contre cette décision qui fragilise davantage les plus pauvres.
En émettant l’idée de priver les personnes sans enfants de la prime de Noël, le gouvernement relance subrepticement l’idée d’une hiérarchie entre celles et ceux qui procréent et les autres. Et fait proliférer des idées chères à l’extrême droite.
Le collectif Nos services publics publie son rapport 2025. En explorant toutes les « fractures » causant des inégalités, le collectif démontre qu’elles dépassent largement des enjeux territoriaux. Et espère un vrai changement de cap.
Selon une directive européenne, dès la fin 2026, les banques devront mener une enquête de solvabilité avant d’autoriser un découvert. Des représentants du secteur bancaire et des associations de consommateurs ont été reçus au ministère de l’économie pour échanger sur une mesure qui crée de l’émoi.
Les discriminations et les violences policières s’accroissent, le racisme culmine. Mais hors des radars médiatiques, des millions d’habitants des quartiers populaires vivent et s’organisent. À Bobigny (Seine-Saint-Denis), une émission spéciale d’« À l’air libre », pour la première fois en public.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté alerte sur le démantèlement des outils de solidarité qui fragilise une part grandissante de nos sociétés et favorise l’ascension électorale de l’extrême droite. Y compris en France.
Le Secours catholique, ATD Quart Monde, la LDH, mais aussi les syndicats CGT, CFDT et Solidaires assignent en justice l’État pour sa politique visant les chômeurs et les allocataires du RSA. Les sanctions brandies à l’égard des bénéficiaires sont tout particulièrement visées.
Lundi 20 octobre, avec Faïza Zerouala, nous avons parlé de la précarité en France, de celles et ceux qui vivent avec presque rien, de ce que coûte une vie « normale » quand tout devient luxe – se chauffer, manger, se soigner, s’habiller.
Le département de la Vendée a décidé sans préavis d’augmenter le prix de l’hébergement en Ehpad de 6,7 %. Des familles de résidents dénoncent cette hausse du coût qui les oblige à demander de l’aide ou à vendre leurs biens.
Le collectif de mères isolées, « Mères déters », a réalisé un comparatif des politiques publiques à destination des familles monoparentales portées dans 14 villes. Verdict : ces mesures sont insuffisantes et trop éparpillées pour être efficaces. Elles lancent un pacte en dix engagements.
Les quartiers populaires restent l’angle mort de la mobilisation du 10 septembre. Une convergence des luttes souvent empêchée par la peur de la répression, des conditions matérielles suffocantes et une gauche peu soucieuse de « co-construire » avec ces habitants.
À 47 ans, Vanille touche le RSA depuis une quinzaine d’années. Elle n’a plus de logement et met toute son énergie à obtenir l’allocation adulte handicapé. Atteinte d’une fibromyalgie, la quadragénaire n’est pas en capacité de travailler.
La piscine peut être un lieu de mixité sociale. Mais elle est aussi un symbole du luxe. Résultat, en France, 15 % des bassins à usage collectif ne sont pas publics mais privés, comme dans les hôtels, tandis que le pays compte une piscine de jardin pour 19 habitants.
Cette année encore, les étudiants ont subi une augmentation de leurs dépenses, notamment des loyers ou des frais d’inscription. Le tout sans augmentation des bourses, contrairement aux promesses du gouvernement, dénonce l’Unef dans une étude publiée le 14 août.
Dans un rapport publié mercredi 16 juillet, la Cour des comptes demande à l’État de mieux étudier les profils des bénéficiaires de l’aide alimentaire et leurs besoins afin d’optimiser son soutien.
Le premier ministre a annoncé sa volonté de durcir une fois de plus les règles d’indemnisation du chômage, d’alléger encore les contraintes du droit du travail, et d’instaurer un plafond maximal d’aides sociales pouvant être touchées par une seule personne.