À la veille d’annonces budgétaires cruciales qui pourraient voir les prestations sociales gelées, les associations de la solidarité sont inquiètes. Leurs alertes restent lettre morte, années après années.
Le taux de pauvreté a fortement augmenté en 2023 pour atteindre 15,4 % de la population. Soit une hausse de 0,9 point et le niveau le plus élevé depuis trente ans. En cause, la fin des mesures exceptionnelles de 2022 en soutien au pouvoir d’achat.
Depuis 2006, l’Inde ambitionne d’attirer les géants de la finance dans une cité ultramoderne, soustraite aux lois économiques, fiscales et foncières du pays. Mais entre corruption, dérégulation opaque et absence de vie urbaine réelle, elle reste loin de l’eldorado promis aux investisseurs et aux cadres internationaux.
Faute de budget suffisant, l’association de prévention spécialisée du département pourrait licencier une dizaine d’éducateurs et fermer trois antennes. Les salariés dénoncent une catastrophe pour les quartiers populaires et les jeunes suivis. Ils manifestent le 26 juin à Montpellier.
Diplômée du supérieur depuis deux ans, la femme de 26 ans peine à trouver un travail dans son domaine, la culture. Après un service civique, elle vient de commencer à percevoir le RSA à contrecœur, et étouffe sous le poids de la culpabilité.
Le Comité interministériel des villes, dédié aux quartiers prioritaires, s’est tenu vendredi 6 juin à Montpellier, en présence d’une partie du gouvernement et sous l’égide du premier ministre. Sans argent et sans idées neuves, la réunion a échoué à convaincre acteurs et actrices des quartiers populaires.
Alors que manger au restaurant devient un luxe, les cantines associatives promettent un plat consistant pour pas trop cher. Reportage à Marseille, laboratoire de l’alimentation solidaire, sur fond d’explosion des prix et de crise du secteur de la restauration.
Des fusillades à répétition, sur fond de narcotrafic, secouent le quartier de Villejean à Rennes depuis des mois. Démunis, les habitants subissent une stigmatisation grandissante et doivent vivre avec une présence policière accrue. Des initiatives tentent de donner une autre image du quartier et de favoriser la solidarité.
Marie et Charles, artistes peintres quadragénaires, vivent du RSA et de petits boulots ponctuels avec leur fille de presque 6 ans. Entre précarité subie et choisie, ils trouvent leur équilibre en tentant de ne pas trop creuser leur découvert. C’est le deuxième volet de notre nouvelle série.
Agents de France Travail, associatifs, syndicats et acteurs sociaux dénoncent le flou persistant de la réforme du RSA, conditionné depuis janvier à des heures d’activité, et demandent au gouvernement de renoncer aux sanctions. Sur le terrain, la résistance s’organise.
À 35 ans, Mina élève seule ses trois enfants. Elle doit batailler avec un budget à l’os, sa charge mentale, les pouvoirs publics, et faire en sorte que ses petits ne réalisent pas la pauvreté qui les frappe. C’est le premier volet de notre nouvelle chronique, « À découvert ».
Dans son livre « Laisse pas traîner ton fils. Comment l’État criminalise les mères seules », le journaliste Selim Derkaoui raconte comment l’État occulte le sort des mères isolées et déforme leur réalité, sans jamais apporter de solutions à leurs problèmes socio-économiques.
Les écarts de salaires persistent entre les hommes et les femmes, et l’égalité salariale est encore un mirage. Dans son essai « Les Inégalités justifiées », Marie Donzel appelle à déconstruire l’argumentaire qui légitime ces écarts. Et à renverser la table.
Un rapport, rendu public mardi, presse l’État d’enclencher un troisième grand plan de rénovation des quartiers populaires. Le gouvernement a reçu le rapport mais a décidé… de ne rien en faire pour le moment.
L’économiste Arthur Heim a suivi des mères isolées au RSA, bénéficiaires d’un programme d’accompagnement renforcé. À l’heure où une mesure similaire de RSA conditionné vient d’être généralisée, il estime que ce dispositif n’est pas efficace pour sortir ces familles de la pauvreté.
Le 1er janvier, l’attribution du RSA devient conditionnée à une activité, aux contours flous, d’au moins quinze heures hebdomadaires. La Commission nationale consultative des droits de l’homme demande l’abrogation de la réforme, qui alarme associations et syndicats.