Après l’alerte du président des Restos du Cœur lancée en septembre sur l’augmentation de la pauvreté et de ses bénéficiaires, l’association, qui lance cette semaine sa campagne d’hiver, est contrainte de refuser l’accès à l’aide alimentaire à certaines familles. Un « crève-cœur » pour les bénévoles.
La volte-face de Bercy sur les titres-restaurant n’est pas une première. Elle montre la désinvolture de l’exécutif face à une pauvreté en expansion. Pire, cette histoire révèle la tendance macroniste à considérer les plus modestes comme une variable d’ajustement budgétaire.
Le rapport sur « l’état de la pauvreté 2023 » publié mardi 14 novembre par le Secours catholique montre que la pauvreté s’aggrave en France. Elle frappe en premier lieu les mères isolées mais aussi les femmes seules, et notamment celles de plus de 55 ans. Témoignages.
Fin 2019, Anas Kournif s’immolait par le feu devant un bâtiment du Crous de Lyon. Malgré les pronostics, le jeune étudiant a survécu. Il revient pour Mediapart sur son geste « politique », son parcours de grand brûlé, et analyse l’enracinement de la précarité étudiante, quatre ans après.
Lundi 2 octobre, Jade Lindgaard était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste du pôle écologie de Mediapart, elle couvre les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l’écologie urbaine et le nucléaire.
Pour la secrétaire générale du Secours populaire, Henriette Steinberg, les mesures de lutte contre la pauvreté annoncées par la première ministre ne sont pas à la hauteur. Les prochains mois risquent d’être difficiles, prophétise-t-elle.
Après plusieurs reports, la première ministre Élisabeth Borne a présenté lundi son « pacte des solidarités », dans le prolongement de la « stratégie pauvreté » lancée en 2018. Les associations se disent déçues par le manque d’ambition.
Le collectif Les Dévalideuses a symboliquement bloqué, dimanche 17 septembre, la station de métro Invalides, à Paris, pour protester contre l’inaccessibilité des transports à l’approche des Jeux paralympiques et lutter contre le validisme.
La rentrée universitaire approchant, les distributions alimentaires ont repris pour les étudiants. Les Restos du cœur, qui connaissent des difficultés financières, restent indispensables pour un grand nombre de jeunes, de plus en plus précaires.
Si la famille Arnault a fait don d’un maigre pourcentage de sa fortune, celui-ci reste insuffisant pour éponger le déficit à venir de l’association, qui annonce fermer les portes de ses centres à 150 000 personnes cet hiver. Le gouvernement, lui, multiplie les effets d’annonce.
Auteur de « L’Avenir confisqué », le sociologue Nicolas Duvoux revient sur le don, infime au regard de sa fortune, de l’homme le plus riche de France aux Restos du cœur en difficulté. « Cet épisode traduit le caractère extrêmement spectaculaire, et pour beaucoup insoutenable, de l’augmentation des inégalités. »
La préfecture du Val-d’Oise a annoncé l’expulsion d’une famille d’un logement social de Deuil-la-Barre, après la condamnation d’un des enfants pour pillage lors des révoltes urbaines liées à la mort de Nahel. Une décision aux airs de punition collective et qui pourrait constituer un dangereux précédent.
Alors que le nombre de personnes détenant une fortune supérieure à un million de dollars a légèrement baissé dans le monde, il est resté stable en France l’an dernier. C’est principalement le fruit d’une richesse très dépendante de l’immobilier.
À travers leurs deux baromètres annuels respectifs, les deux principales organisations étudiantes la Fage et l’Unef alertent sur la hausse importante du coût de la rentrée universitaire, dans un contexte d’inflation généralisée.
Sabrina Agresti-Roubache a choqué en disant qu’il fallait en finir avec la « politique du chéquier » pour les quartiers populaires. Pourtant, elle s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs englués dans leur impuissance politique.
Le tribunal administratif de Poitiers a décidé, le 7 août, de suspendre l’arrêté de la ville (LR) d’Angoulême pris mi-juillet proscrivant « la station assise ou allongée » dans les rues de la ville, au motif qu’il portait une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir et à la liberté de réunion.