Marine Le Pen a toujours justifié son emprunt russe par le refus politique que lui auraient opposé les banques françaises. Un rapport que s’est procuré Mediapart démontre qu’en réalité, ces refus de prêt s’expliquaient par des raisons économiques : la dette du parti et sa mauvaise gestion financière. L’inspection générale des finances et l’inspection générale de l’administration dézinguent une possible « banque de la démocratie » que le RN appelle de ses vœux.
Le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire sur les comptes de campagne 2017 et 2022 du président de la République. La justice se penche sur les conditions d’intervention de cabinets de conseil et sur un possible financement illégal.
Deux ans après le suicide de son cuisinier qui avait révélé l’existence d’un vaste système de détournement de fonds publics présumé, Hubert Falco, maire de Toulon depuis 2001 et ancien président du département du Var, est convoqué, vendredi 3 juin, à une audience de fixation au tribunal de Marseille. Les proches du cuisinier et un syndicat continuent de réclamer la clarté sur les circonstances exactes de sa mort. Mediapart a retracé les dernières années de sa vie.
En pleine bataille des municipales, la secrétaire d’État à la mer a utilisé l’argent du MoDem pour arroser les associations de sa commune du Moule (Guadeloupe), où elle se présentait. Face aux documents présentés par Mediapart, la nouvelle ministre et son parti reconnaissent les faits. Et assument.
Un service du ministère de l’intérieur a alerté, en 2019, sur des prestations de sécurité pendant la campagne présidentielle « vraisemblablement réalisées dans des conditions illégales ». L’affaire, potentiellement embarrassante pour l’Élysée, a été enterrée. Nos révélations.
Dans un entretien, le président de la Commission des comptes de campagne admet que, pour éviter de nouveaux scandales, il « faudrait que nous renforcions nos attributions ».
Soupçonné de mauvaise utilisation de l’argent public, mis en examen pour l’utilisation de sa réserve parlementaire, l’ancien parlementaire François Grosdidier n’en est pas moins candidat aux élections régionales. Une nouvelle plainte le visant a pourtant été déposée au début de cette année.
Cécilia Attias a bénéficié, quand son mari Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur, d’un contrat d’assistante parlementaire. Le Canard enchaîné n’a cependant retrouvé aucune trace de son travail. Cette énième affaire d’emploi familial de complaisance conduit à exiger que la transparence soit faite sur tous ces contrats du passé. Sans quoi ils continueront d’empoisonner la vie politique française durant des années.
Alors qu’il est déjà impliqué dans une enquête judiciaire, François Grosdidier, ex-sénateur de la Moselle devenu maire de Metz, a voulu se faire rembourser en 2019 des frais qui posent problème. Vingt-cinq dépenses suspectes ont été comptabilisées.
Dans ce Live, l’affaire Richard Ferrand nous donne l’occasion d’analyser les récentes remises en cause de la justice sur l’ensemble du spectre politique, avec l’avocat d’Anticor.
Après la publication des comptes des partis politiques pour 2017, l’économiste Julia Cagé explique comment les règles actuelles de financement favorisent les préférences politiques des plus riches. Entretien vidéo.
Nos révélations sur les perquisitions touchant La France insoumise ont suscité beaucoup d’interrogations, voire de reproches, chez nos lecteurs. Nous y répondons, en expliquant l’intérêt, les méthodes et le contenu de nos enquêtes.
Ristournes accordées lors de la campagne de Macron, signalement à la justice du compte de Mélenchon… Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a répondu ce jeudi aux différentes critiques. Sans vraiment convaincre, ni affronter les faiblesses patentes de cette administration sous-dotée en personnel et en moyens.
À la suite d’un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violation des prescriptions du code électoral relatives au financement des campagnes électorales ».
De nouveaux documents consultés par Mediapart viennent démentir les affirmations de l’Élysée et de GL Events. Deux autres candidats à la présidentielle – François Fillon et Benoît Hamon – n’ont pas bénéficié, pour des prestations équivalentes auprès de la même entreprise, des ristournes accordées à Macron.
Le régime irakien a cherché à financer, en mai 1974, la campagne électorale de François Mitterrand, selon un document des services secrets allemands que révèlent Mediapart et l’hebdomadaire Der Spiegel. La somme d’un million de dollars est évoquée, sur la foi d’une communication interceptée à l’ambassade d’Irak à Paris.