Financement de la vie politique

Pour les perdants du premier tour, la chasse aux millions est ouverte

Valérie Pécresse (LR) et Yannick Jadot (EELV), qui n’avaient pas anticipé un score inférieur à 5 % au premier tour, ont lancé des appels aux dons pour éviter la banqueroute. Plus prévoyant, le PS ne remboursera pas les fédérations qui avaient mis la main à la poche.

Sarah Brethes, Mathieu Dejean et Ilyes Ramdani

C’est une barre qui vaut des millions. Au-dessus des 5 % de suffrages exprimés, les candidat·es à la présidentielle peuvent compter sur un remboursement de leurs frais de campagne à hauteur de 8 millions d’euros (47,5 % du plafond de dépenses fixé par la loi), après contrôle de la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). En dessous des 5 % fatidiques, c’est dix fois moins : 800 000 euros au maximum. Entre les deux, un manque à gagner de plus de 7 millions.

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