Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le gouvernement a présenté un budget qui marque une baisse du déficit public principalement due au coup de rabot sur le bouclier tarifaire et à la hausse des recettes fiscales liées à l’inflation. Mais ce qui inquiète le plus, c’est la trajectoire très austère qui attend les finances publiques d’ici à 2027.
Pour réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, le chef de l’État a annoncé, entre autres, la production de 1 million de voitures électriques et de 1 million de pompes à chaleur. Des mesures en vrac certes concrètes, mais en deçà des ambitions de sobriété et de bifurcation écologique nécessaires face à l’urgence climatique.
Emmanuel Macron doit présenter lundi 25 septembre la planification écologique qu’il avait promise avant sa réélection. Échafaudé depuis un an sous l’égide de Matignon, le plan est prêt mais il lui manque une dynamique et une volonté politiques.
Emmanuel Macron sera au stade Vélodrome de Marseille samedi… pour assister à l’office religieux du pape François. À gauche, on dénonce une entorse au principe de laïcité et un rapport différencié de l’exécutif aux religions. Le sénateur communiste Pierre Ouzoulias décrit même à Mediapart une « dérive concordataire ».
La première ministre a dévoilé le détail des investissements écologiques de l’État pour l’année 2024. Préparée depuis un an, la planification écologique prend forme mais elle est toujours suspendue aux arbitrages du président de la République, censé faire des annonces le 25 septembre.
Le chef de l’État hésite à faire à la droite d’opposition un joli cadeau : le retrait de l’article 3 du projet de loi immigration, qui crée un titre de séjour « métiers en tension ». Le nouvel épisode d’une stratégie de rapprochement mutuel entre le camp présidentiel et LR, qui pourrait bientôt aboutir sur un accord de gouvernement.
Autorité, savoirs fondamentaux, laïcité et uniforme : depuis la rentrée, Emmanuel Macron a placé l’école, nouveau « domaine réservé », sur les rails de la nostalgie. Une stratégie politique censée plaire à la droite, dans un quinquennat enlisé. Nouveau ministre en charge, Gabriel Attal navigue pour l’instant entre cette feuille de route conservatrice et les aspirations du corps enseignant.
Une semaine après les avoir réunis à huis clos à Saint-Denis, le président de la République a envoyé aux chefs de parti le compte rendu de leurs échanges. Un document de six pages qualifié de « vide abyssal » à gauche mais qui ouvre la porte à la principale revendication de LR et du RN : un référendum sur l’immigration.
La convocation pour la Coupe du monde de rugby d’un joueur français condamné pour violences racistes ne choque pas l’exécutif. Amélie Oudéa-Castéra s’abrite derrière la présomption d’innocence. À cinq jours du Mondial en France, personne ne veut être accusé de gâcher la fête.
Le président de la République a réuni pendant douze heures, mercredi 30 août, les dirigeants politiques du pays. La gauche en est sortie déçue et la droite sceptique. À l’Élysée, où l’on a déjà annoncé une deuxième édition, on se réjouit : aucune porte n’a claqué et l’initiative a permis de remettre le chef de l’État au centre du jeu. Mais pour quoi faire ?
Visé par un tir de LBD et tabassé le 1er juillet, Hedi n’a toujours pas reçu le moindre coup de fil du gouvernement. Les syndicats de police, eux, ont été accueillis avec les honneurs au ministère de l’intérieur. Ils font « pression » pour obtenir un statut juridique à part.
Avec la bénédiction de Gérald Darmanin, les deux principaux responsables de la police française ont dénoncé le traitement judiciaire de leurs agents. Une atteinte à la séparation des pouvoirs qu’a critiquée du bout des lèvres Emmanuel Macron lundi. Derrière lui, ses soutiens se murent dans un silence gêné.