Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une étude, dont les résultats ont été publiés mercredi par la Défenseure des droits, démontre la réalité et la persistance des formes de racisme à l’égard des personnes d’origine asiatique. La crise sanitaire a joué un rôle majeur dans l’expression de ce racisme mais aussi dans la politisation des victimes, explique Simeng Wang, chargée de recherche au CNRS et co-autrice de l’enquête.
Une vingtaine de voix du groupe Les Républicains manquent encore au pouvoir pour faire passer son projet de loi sur les retraites. En coulisses, les échanges se multiplient pour convaincre les derniers hésitants. Dans le flou du moment se mêlent les stratégies des uns et des autres, la pression du terrain et les petites combines politiques.
D’après un décompte réalisé par Mediapart, plus d’une vingtaine de responsables publics détiennent des actions du géant pétrolier français. Une situation qui pose des questions d’ordre déontologique et politique, à l’heure de l’accélération du dérèglement climatique et des débats sur les superprofits.
Alors que les syndicats réclament en vain d’être reçus par Emmanuel Macron et appellent à deux nouvelles manifestations, l’exécutif guette le cours des discussions parlementaires, qui devraient s’achever jeudi prochain. Rien n’est encore acquis pour le camp présidentiel, qui devra peut-être recourir au 49-3.
Le ministre de la justice a fait deux bras d’honneur à l’Assemblée nationale, en direction d’un député LR qui évoquait sa mise en examen. Pressé de s’excuser par plusieurs cadres de la majorité, il a d’abord refusé de le faire et a agité, furieux, la menace d’un départ immédiat du gouvernement. La première ministre l’a appelé pour le sermonner... mais le ministre est toujours là.
À l’aube d’une nouvelle semaine de mobilisation, Emmanuel Macron et ses soutiens tergiversent sur la stratégie à adopter. Soucieux de ne pas montrer de signes de faiblesse, l’exécutif est tenté de durcir son discours à l’égard des organisations syndicales, déjà accusées de blocage. Une stratégie périlleuse face à une rue déterminée.
Deux mois après la présentation du projet de réforme des retraites, le ministre du travail a reconnu que pas plus de 20 000 nouveaux retraités bénéficieront chaque année de la revalorisation des petites pensions. Le mythe d’une réforme de « justice sociale » s’effondre, laissant le gouvernement démuni.
Avant de débuter une tournée dans quatre pays africains, le chef de l’État a prononcé un discours qui se voulait important sur l’avenir de la politique française vis-à-vis du continent. Il a surtout multiplié poncifs et contre-vérités, et s’est montré une fois de plus incapable de dresser un bilan lucide de ses échecs.
La première ministre a dévoilé, vendredi 24 février, un plan d’investissement de 100 milliards d’euros d’ici à 2040 en faveur du transport ferroviaire. Priorité aux transports du quotidien, report des projets de ligne à grande vitesse : la rupture avec les années Castex est saluée par les acteurs du secteur, qui en attendent maintenant la traduction en actes.
Alors que les débats doivent prendre fin vendredi à minuit, l’Assemblée nationale ne sait toujours pas si elle aura le temps d’examiner l’article 7, qui porte l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Les syndicats et les partis de gauche tentent de convaincre La France insoumise de retirer ses amendements sur les autres articles pour gagner du temps. Jean-Luc Mélenchon a fait savoir, avec fracas, qu’il s’y opposait.
L’opposition a eu beau se féliciter de la mise en minorité de l’exécutif sur la création d’un index senior, l’événement est surtout le fait d’un coup tactique des élus Les Républicains. Et ne présage rien quant à la suite de l’examen du texte réformant les retraites.
Sophia Chikirou et Paul Vannier sont élus à la fois à l’Assemblée nationale et au conseil régional d’Île-de-France. En 2021, ils ont pourtant signé une charte qui leur interdisait un tel cumul. Ces deux proches de Jean-Luc Mélenchon mettent en avant la nécessité de garder un groupe insoumis.