D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter basée en Seine-Saint-Denis. J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un arrêt rendu ce vendredi, la plus haute juridiction annule pour des raisons juridiques la mise en examen de l’ancienne ministre de la santé pour « mise en danger d’autrui », prononcée en septembre 2021 par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République (CJR).
Un juge de l’Aude vient d’accorder un droit de visite et d’hébergement au père de L., 8 ans, pourtant mis en examen pour agressions sexuelles sur l’enfant. Cette décision va à l’encontre des recommandations officielles en matière de lutte contre l’inceste. La mère, elle, n’a le droit de voir son fils que sous la surveillance des services sociaux.
Des candidats aux législatives soutenus par Carole Delga, Stéphane Le Foll et Bernard Cazeneuve ont attribué leur financement électoral, pour un montant global de plus d’un million d’euros, au Parti radical de gauche. Certains proches du premier secrétaire du PS y voient la constitution d’un pécule en vue d’une scission après le congrès qui s’ouvre jeudi. Les intéressés démentent.
Pour le juge Édouard Durand, qui co-préside la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), la levée de boucliers contre l’auteur de bandes dessinées Bastien Vivès, qui met en scène pédopornographie et inceste dans certains de ses ouvrages et devait être mis à l’honneur lors du prochain festival d’Angoulême, dénote une amorce de changement de regard sur un fléau qui concerne 5,5 millions de personnes en France.
Laurent Bigorgne, 52 ans, avait reconnu avoir plongé trois cristaux de MDMA dans la coupe de champagne d’une de ses collaboratrices. Jeudi, la justice a finalement estimé que son intention était de l’agresser sexuellement. Absent à l’audience, le prévenu a annoncé faire appel.
Le comité d’organisation des Jeux vient d’attribuer le marché de la cérémonie d’ouverture sur les bords de Seine. Le vainqueur : un groupement dont une agence est liée au « directeur des cérémonies » de Paris 2024, qui avait justement imaginé le concept.
Depuis 2020, trente structures de prise en charge des auteurs de violences conjugales sont expérimentées sur le territoire, non sans susciter des polémiques. Au Québec et en Belgique, elles existent depuis des décennies, avec un impact documenté sur la baisse de la récidive.
Utilisés en France depuis deux ans, les bracelets antirapprochement complètent l’arsenal judiciaire contre les violences conjugales. Malgré de premiers retours prometteurs, des dysfonctionnements techniques et des réticences freinent leur montée en puissance.
Mediapart a pu consulter la synthèse de l’enquête qui a justifié le renvoi en procès du patron du Centre national du cinéma. Ce proche du président de la République, qui vient d’être nommé administrateur de France Télévisions comme représentant de l’État, est soupçonné d’avoir agressé sexuellement son filleul, âgé de 20 ans.
L’ancien patron de l’Institut Montaigne, 52 ans, avait reconnu avoir plongé trois cristaux de MDMA dans la coupe de champagne d’une salariée qui est aussi son ex-belle-sœur. Jeudi au tribunal, il a tenté d’expliquer son geste par une consommation excessive de cocaïne. Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.
La note des dîners de Laurent Wauquiez, dont le dernier a coûté 100 000 euros, continue d’exploser. Pour les organiser, le président de Région a aussi fait appel, pour 48 000 euros, aux services d’un consultant de luxe, connu pour avoir participé au financement de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017.
Après les révélations de Mediapart sur les fastueux dîners organisés par le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes aux frais du contribuable, des élus d’opposition ont fait un signalement au procureur de la République. Un syndicat de journalistes s’émeut aussi de la participation à l’événement du directeur de leur groupe de presse.
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