D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter basée en Seine-Saint-Denis. J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les deux commissions sénatoriales qui enquêtaient sur les incidents en marge de la finale de la Ligue des champions le 28 mai dernier ont rendu publiques mercredi leurs conclusions : contrairement à ce qu’avait affirmé le ministre de l’intérieur, le fiasco est avant tout dû à un « enchaînement de dysfonctionnements » dans l’organisation, imputables notamment à la préfecture de police.
Les « Uber Files » ont jeté une lumière crue sur le manque de transparence dans les relations entre le pouvoir et les lobbies, qui charrient de nombreux fantasmes. Pour Guillaume Courty, professeur de science politique à l’université de Picardie-Jules-Verne et chercheur au Curapp, le changement passera par de nouvelles contraintes imposées aux décideurs publics.
Alexis Marsan, haut gradé de la préfecture de police déjà mis en cause pour sa gestion violente du maintien de l’ordre notamment lors de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, est accusé d’avoir agressé un cycliste alors qu’il circulait sur une moto banalisée mi-mars à Paris. La vidéosurveillance n’a jamais été exploitée, et la plainte orientée vers le mauvais service. Une enquête a été confiée à l’IGPN lundi 4 juillet.
Le président de l’université Panthéon-Assas a été saisi d’une demande « exceptionnelle » : ouvrir un poste sur mesure pour accueillir l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, défait aux législatives.
Deux gardiens de la paix sont visés par une enquête de l’IGPN pour avoir utilisé des gaz lacrymogènes lors de la finale de la Ligue des champions. Mais qui a donné les ordres ? Alors que le Sénat a chargé jeudi le préfet Lallement et dénoncé « l’impréparation des autorités », Mediapart a enquêté sur les hommes qui commandaient le dispositif. Vidéo, sons et témoignages attestent d’un goût immodéré pour la méthode violente.
Le schéma du maintien de l’ordre mis au point par la préfecture de police et ses mauvaises décisions au cours de la soirée expliquent en grande partie le chaos lors de la finale de la Ligue des champions. C’est ce que montrent des documents confidentiels que Mediapart s’est procurés, auxquels n’ont pas eu accès les sénateurs chargés de l’enquête sur le sujet.
Candidat en Charente-Maritime, l’imitateur a donné une conférence de presse pour dénoncer une « cabale » menée contre la Nupes par Mediapart, qui a révélé de nombreux litiges le concernant. De nouveaux témoignages viennent pourtant étayer nos informations.
Dans la Somme, des élus locaux accusent le député Jean-Claude Leclabart d’avoir multiplié les projets coûteux, votés dans des conditions litigieuses, juste avant de quitter la présidence d’une communauté de communes. Mis en examen pour « faux en écriture publique », l’élu LREM a été réinvesti aux législatives. Et pourrait in extremis échapper à un procès.
Notes de frais des députés : des abus à répétition
— Confidentiel
Mise en cause pour avoir confondu notes de frais et dépenses personnelles, la députée LREM de Montpellier, candidate à sa réélection, avait dénoncé des « accusations calomnieuses ». Mediapart a pu consulter des échanges de SMS qui mettent à mal sa défense.
Dans un livre paru vendredi 3 juin, le député (ex-LREM) Matthieu Orphelin, qui ne se représente pas, raconte les désillusions attachées à l’exercice de son mandat.
Après quatre mois de prison, l’ancien maire de Levallois-Perret devait être remis en liberté mercredi, mais le parquet a fait appel. Son épouse est toujours hospitalisée. La dette fiscale du couple dépasse 12 millions d’euros.
Les affaires financière La France Insoumise
— Enquête
Candidat Nupes aux législatives en Charente-Maritime, l’humoriste a été condamné en 2019 par les prud’hommes à verser plus de 27 000 euros à un groupe de musiciens, selon les informations de Mediapart. D’autres artistes et partenaires lui réclament, sans succès et depuis plusieurs années, le remboursement de dettes.
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