D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter police-justice basée en Seine-Saint-Denis.
J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021. Depuis septembre 2023, je me consacre principalement aux sujets liés aux violences de genre.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le gérant du site Coco a été mis en examen pour une dizaine d’infractions jeudi, après avoir été placé en garde à vue. Cette plateforme, fermée depuis cet été, était au cœur de l’affaire des viols de Mazan, mais aussi de pédocriminalité, de proxénétisme et d’agressions homophobes.
Jugé jeudi pour violences conjugales, l’animateur de M6 a persisté à se poser en cible d’une « vengeance ». La procureure a tenu à « rappeler qui est la victime et qui est l’agresseur », au terme d’une procédure où les plaignantes ont été brutalisées par la défense.
La plainte pour harcèlement et cyberharcèlement déposée par l’animateur de M6 contre les deux femmes qui l’accusent de violences conjugales a été classée sans suite mardi 7 janvier, selon les informations de Mediapart. Il comparaît ainsi jeudi privé de son principal argument de défense.
Animateur télé vedette, businessman accompli, homme de théâtre : rien ne semblait devoir résister à Stéphane Plaza, machine à cash de M6. Mais en dehors des plateaux, l’homme présente un tout autre visage. Sarah Brethes raconte comment elle a enquêté sur des violences conjugales que son employeur a tenté de minimiser. Stéphane Plaza a été condamné à 12 mois de prison avec sursis le 18 février 2025.
De l’enquête au procès : l’affaire Stéphane Plaza — Podcast
Quand l’affaire Plaza est révélée, M6 juge urgent de défendre son animateur, en dépit des éléments matériels fournis par les victimes. Preuve que les violences conjugales sont encore considérées comme un problème secondaire. Surtout au vu des énormes enjeux financiers. Deuxième épisode de notre podcast.
Une ex-compagne et collaboratrice de l’animateur, qui sera jugé le 28 août pour violences conjugales, a réclamé le retrait d’une attestation écrite pour sa défense, se disant victime de « manipulation » et de « violences psychologiques ». Stéphane Plaza réplique avoir déposé plainte contre elle, notamment pour harcèlement.
Après avoir dénoncé les violences sexuelles subies dans le cadre de sa formation, notamment de la part du coureur Jimmy Gressier, en lice aux JO, Claire Palou a abandonné l’athlétisme. L’ancienne spécialiste du demi-fond pointe l’incurie des instances face à un problème systémique.
Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, a recueilli le témoignage de la première femme qui a accusé l’abbé Pierre d’agression sexuelle. Elle revient sur cette affaire qui provoque un séisme, et sur l’omerta qui perdure.
Dix-sept ans après la mort du religieux, une enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre révèle les témoignages de sept femmes, dont une mineure, qui accusent le célèbre prêtre de violences sexuelles. Ce rapport montre aussi que ses comportements étaient connus de longue date.
Deux mois après la publication d’une enquête de Mediapart révélant une lettre et les témoignages de huit salariées du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), l’ancienne journaliste a été démise de ses fonctions et remplacée par l’ex-ministre macroniste Bérangère Couillard.
Soupçonné de s’être servi dans les caisses de son école de cinéma, Ladj Ly a reconnu sa culpabilité et devra s’acquitter d’une amende de 50 000 euros. Son frère Amadou a accepté une peine de six mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende, a indiqué à Mediapart le parquet de Bobigny.