En juin 2016, à quelques jours du référendum pour le Brexit, la députée travailliste Jo Cox est assassinée en pleine rue par un terroriste d’extrême droite. Un féminicide politique qui crée la consternation et qui a des répercussions inédites sur la vie des députées britanniques.
Élues, avocates, journalistes, défenseuses des droits humains, elles ont été victimes d’un « féminicide politique ». Assassinées pour les causes qu’elles portaient et parce qu’elles étaient des femmes. Une enquête inédite, intitulée « Femmes à abattre », s’est penchée sur près de 300 meurtres partout dans le monde.
Dernier en date d’une série d’assassinats visant les femmes activistes au Kenya, le meurtre d’Elizabeth Ibrahim Ekaru a provoqué d’intenses mobilisations dans tout le pays. Le 5 décembre, ses proches ont voulu transformer le procès de son tueur en tribune contre les féminicides politiques.
Au lendemain de la journée historique de mobilisation contre la réforme portée par le gouvernement, plusieurs appels à une « grève féministe » ont été lancés pour le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Un mode d’action jusque-là balbutiant en France.
La première phase du débat parlementaire sur la réforme des retraites a donné lieu à de vives tensions, très commentées. D’autres font moins de bruit : les propos et attitudes misogynes qui pourrissent le quotidien de femmes députées.
Après le scandale provoqué par la consécration de Roman Polanski en 2020, l’Académie des César, qui tient vendredi sa cérémonie annuelle, essaie de s’adapter enfin à la révolution #MeToo. Mais elle peine à incarner un changement profond.
Depuis la prestation de Rihanna lors de la mi-temps du Super Bowl, un vieux réflexe a surgi : comparer la Barbadienne à une autre chanteuse noire, Beyoncé. Derrière ce procédé de mise en rivalité de deux femmes se cachent du sexisme et du racisme, analysent plusieurs spécialistes interrogés par Mediapart.
L’historienne raconte le parcours de cinq combattantes pour les droits des femmes : Julie-Victoire Daubié, première bachelière, Hubertine Auclert, journaliste et militante du droit de vote, la syndicaliste Lucie Baud, la psychiatre Madeleine Pelletier et l’artiste lesbienne Claude Cahun.
L’historienne vient de publier un nouvel essai, « Le Temps des féminismes » (Grasset), dans lequel elle revient sur le rôle essentiel de #MeToo et sur les débats actuels qui agitent la société et le monde universitaire à propos des questions de genre.
Pour le deuxième épisode de notre série d’entretiens avec Michelle Perrot, l’historienne décortique l’année 1973, « charnière » pour les droits des femmes. Au menu : les actions du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, la grève chez Lip, les premiers séminaires à l’université…
Mediapart a rencontré l’historienne Michelle Perrot pour une série d’entretiens exceptionnels à la bibliothèque Marguerite-Durand à Paris. Le premier épisode est consacré au propre parcours de l’une des fondatrices de l’histoire des femmes et du féminisme.
En juillet 1955, Ginette et Claude Bac sont condamnés à deux ans de prison pour avoir laissé mourir, faute de soins, leur quatrième enfant, Danielle, âgée de huit mois. Cette affaire judiciaire est un tournant dans la lutte pour la légalisation de la contraception en France.
Dans un rapport publié mardi, l’ONG Human Rights Watch documente, paroles d’activistes à l’appui, les violences et violations de droits auxquelles font face les femmes lesbiennes, bisexuelles et queers (LBQ+) dans 26 pays. Toute leur vie est affectée par ces discriminations.
Un texte adopté en décembre à Édimbourg devait rendre le processus de reconnaissance du genre moins « intrusif et traumatisant » pour les personnes transgenres. Il a provoqué de nouvelles tensions en Écosse et une intervention inédite de la part du gouvernement britannique, qui a bloqué l’entrée en vigueur de la réforme.
Depuis plus d’un an et demi, leurs collages recouvrent les murs de la ville. Ils questionnent les passants sur la condition des femmes juives et sur l’antisémitisme. Rencontre avec ce petit groupe d’activistes.
La transidentité interroge de plus en plus de professeurs d’enseignement artistique, soucieux d’accompagner les élèves concernés. Les ressources pour y répondre manquent souvent.
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