Elle se confond avec celle de la lente émancipation des travailleuses en quête d’égalité. Mobilisé par des ouvrières dès le XIXe siècle, ce slogan devient à la fin des années 1960 une revendication politique, qui continue d’être portée aujourd’hui encore par de nombreuses femmes dans les entreprises.
Des dizaines de milliers de manifestantes ont défilé contre le patriarcat samedi 8 mars à Paris. Des groupes identitaires d’extrême droite ne sont pas parvenus à infiltrer le cortège officiel, mais les forces de l’ordre leur ont permis de manifester, en toute fin d’après-midi, sur quelques centaines de mètres.
Samedi 8 mars, la lutte contre le patriarcat et l’extrême droite seront au cœur des revendications de la Journée internationale des droits des femmes. Militantes et salariées qui œuvrent pour ces droits le constatent au quotidien : la régression s’installe et les valeurs s’inversent dangereusement.
Mardi 18 février, une vingtaine de militantes ont manifesté devant la salle parisienne La Cigale, où jouait le comédien malgré la plainte pour viol, suivie d’un non-lieu, déposée contre lui. Dans toute la France, des actions sur sa tournée cherchent à sensibiliser les spectateurs.
Une exposition consacrée aux écrits des femmes médiévales, organisée à Londres, illustre que beaucoup de leurs travaux ont disparu. Certains sont aujourd’hui redécouverts. Et pour la première fois, les femmes sont majoritaires parmi les finalistes d’un prestigieux prix littéraire.
Chaque fois qu’il a affronté une femme à la présidentielle, Donald Trump a gagné. Cette fois, il l’a même emporté en menant une campagne viriliste, hostile aux droits des femmes et des personnes LGBTQ+ et d’une misogynie crasse.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, un père de 52 ans a tué sa femme, qui souhaitait le quitter, jeudi 17 octobre. Au même moment, un homme de 45 ans était jugé, dans la Loire, pour le viol de sa maîtresse, qui venait de mettre un terme à la relation.
Le nouveau gouvernement a été construit lors de réunions 100 % masculine. Et cela se voit : aucune femme à un poste régalien, des ministres hostiles à l’IVG dans la Constitution et aux droits des personnes LGBTQI+, et un simple secrétariat d’État à l’égalité femmes-hommes.
Menacée de mort et de viol pour avoir dénoncé la terreur talibane, la combattante de taekwondo réfugiée en France vit aujourd’hui sous protection policière. Elle affronte une campagne mondiale de haine et harcèlement en ligne.
Deux ans après la mort de Mahsa Amini et alors que les talibans interdisent désormais aux femmes de faire entendre le son de leur voix dans l’espace public, les appels à reconnaître l’apartheid de genre se multiplient. C’est le sujet de notre émission « À l’air libre ».
Alors que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan il y a trois ans, Mediapart a rencontré l’athlète afghane Kimia Yousofi, qui a participé aux JO de Paris. Avec d’autres, elle a profité de l’événement pour visibiliser les femmes de son pays, réduites au silence.
Sentir de la force et éprouver de la joie en défendant les droits des femmes : voilà ce que les chorales non mixtes offrent aux personnes qui les rejoignent. Programmées dans les salles de concert ou les établissements scolaires, ces chorales se produisent surtout dans l’espace public, pour faire entendre des voix que le patriarcat étouffe.
Devenu symbole de la lutte des suffragettes, le vélo est encore aujourd’hui au cœur des mouvements cycloféministes, qui prônent l’émancipation par la bicyclette, malgré de grandes inégalités de genre dans sa pratique effective au quotidien.
Pauline Londeix consacre un livre très documenté au football féminin, qui a été propulsée sur le devant de la scène médiatique par les JO : son développement entravé par des hommes, comme son expansion en lien avec les mouvements féministes.
Professionnelles du ménage et de l’esthétique, hôtesses de l’air... elles risquent davantage de déclarer un cancer lié à leur travail. Mais le faire reconnaître est quasiment impossible. La faute au manque de recherches, à la précarité et aux stéréotypes.
« George » est une pièce de théâtre sur George Sand écrite et jouée à Londres par une Française, Léa des Garets. Une œuvre qui rend hommage à l’écrivaine du XIXe siècle et prolonge son message sur le genre, les normes et le pouvoir d’être soi.