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Iran, Afghanistan : « Bientôt, les femmes n’auront plus le droit de respirer »

Deux ans après la mort de Mahsa Amini et alors que les talibans interdisent désormais aux femmes de faire entendre le son de leur voix dans l’espace public, les appels à reconnaître l’apartheid de genre se multiplient. C’est le sujet de notre émission « À l’air libre ».

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À l’air libre

Apartheid de genre. L’expression est de plus en plus utilisée pour désigner les guerres faites aux femmes à travers le monde par des régimes théocratiques, autoritaires. Comme en Iran, où une étudiante, telle Mahsa Amini, peut mourir pour un cheveu qui déborde du voile obligatoire. 

Comme en Afghanistan, où les talibans effacent méthodiquement les femmes au point de leur interdire désormais de parler, de chanter ou de lire à voix haute, en public, ceci au nom d’une stricte interprétation de la charia, la loi islamique.

Depuis la prison d’Evin en Iran où elle croupit pour son combat féministe, la Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi a exhorté lundi 16 septembre la communauté internationale à sortir du silence et de l’inaction pour que l’apartheid de genre soit reconnu comme un crime contre l’humanité.

C’est le combat des invitées de notre émission « À l’air libre », qui s’élèvent aussi contre l’instrumentalisation en Occident de la cause des femmes iraniennes et afghanes à des fins racistes.

  • Hamida Aman, journaliste, fondatrice de Radio Begum à Kaboul ;
  • Chela Noori, présidente de l’association Afghanes de France ;
  • Chowra Makaremi, anthropologue, chercheuse au CNRS, réalisatrice ;
  • Chirinne Ardakani, membre du collectif Iran justice, avocate de la famille de la Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi ;
  • Marzieh Hamidi, athlète afghane, réfugiée en France depuis 2021, victime de cyberharcèlement pour avoir dénoncé la terreur talibane.

Une émission présentée par Rachida El Azzouzi.

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