La France vient de prendre des mesures drastiques, qui n’auront un effet que dans deux semaines. La région Grand Est est déjà dans une situation italienne. L’Île-de-France et les Hauts-de-France, en « zone rouge », se préparent à affronter la vague épidémique.
En quelques jours, l’économie française est devenue largement administrée. Un mouvement classique en cas d’incertitude radicale, comme lors des conflits ou des révolutions.
Le président de la République a annoncé l’interdiction de tous les déplacements non « nécessaires » à partir de mardi midi, pour « au moins » deux semaines. Une nouvelle annonce de l’exécutif, aux contours encore flous, alors que l’épidémie connaît une évolution dramatique.
La crise du coronavirus fera date, mais d’autres bouleversements sont à l’œuvre. Cette semaine, l’équipe d’« Ouvrez les guillemets » revient sur la tribune de Virginie Despentes qui risque, elle aussi, de laisser des traces durables.
Le médecin et épidémiologiste Luc Perino propose, dans son dernier ouvrage, un saisissant contre-récit de la médecine du point de vue des patients, et plus particulièrement des « patients zéro ». Entretien à l’aune du coronavirus.
Les visites sont interdites dans les Ehpad en raison du coronavirus. Quant aux seniors vulnérables confinés chez eux, leur santé dépend de la vigilance des aides à domicile. Reportage en Sologne.
La deuxième vague de la réforme de l’assurance-chômage qui devait entrer en vigueur le 1er avril a été repoussée au 1er septembre. Mediapart a eu accès aux éléments de langage.
À peine les résultats du premier tour des municipales prononcés, l’exécutif a fait savoir qu’il réfléchissait à reporter le second. Depuis trois jours, le pouvoir n’en finit pas de renforcer les mesures de confinement, sur la base des recommandations d’un conseil scientifique créé sur le tard. Sans avoir anticipé la crise politique qui accompagne désormais la crise sanitaire.
Les Français étaient appelés aux urnes dimanche pour le premier tour des élections municipales dans près de 35 000 communes. Retrouvez ici, dès 20 heures, l’intégralité des résultats.
La situation est ubuesque : une soirée électorale confinée. Pour le premier tour des municipales, retrouvez toutes les infos de la soirée, déclarations et résultats d’un scrutin dont on parvient mal à saisir encore le sens, alors que le pays est passé en stade 3 de l'épidémie de Covid-19.
Alors que les Bourses dévissent et que la crise frappe les entreprises, la question peut se poser de savoir si le coronavirus peut indirectement, comme les grandes pandémies du passé, réduire les inégalités. Mais c’est la politique qui aura le dernier mot.
Emmanuel Macron a décidé de maintenir les municipales, malgré l’épidémie et le risque d’abstention massive. Scrutin après scrutin, les taux de participation se réduisent comme peau de chagrin. Au profit de la droite classique et de son succédané LREM.
Avant même l'épidémie de Coronavirus, les habitants du quartier populaire de « la Paillade » à Montpellier n'avaient déjà pas l'intention de participer aux prochaines élections municipales. Paroles d’habitants sur la pauvreté, le mal-logement, la dégradation du quartier et les élus qui « sont tous pareils ».
Entre la dynamique des Verts, l’implantation des socialistes et la profusion de listes citoyennes, la gauche voit dans ces municipales une raison d’espérer. Mais la crise du coronavirus pourrait rebattre les cartes.
La candidate LREM dans le XIIe arrondissement de Paris Sandrine Mazetier a utilisé ses frais de mandat pour verser 18 130 euros de cotisations au PS, lorsqu’elle était vice-présidente de l’Assemblée de 2012 à 2017. Sa situation a fait l’objet d’un signalement à la justice.
Les chercheurs français se mobilisent en urgence. De la communication politique aux perspectives thérapeutiques, en passant par une meilleure connaissance du coronavirus, 20 projets viennent d’être sélectionnés pour lutter contre la pandémie.