Calais, au centre de la crise migratoire

Violences contre des migrants: quand des gendarmes brisent l’omerta

Après des violences contre un mineur étranger à Calais, des gendarmes ont dénoncé des collègues, permettant une condamnation.

Tomas Statius

C’est une histoire calaisienne comme il y en a des tas d’autres. Une histoire de migrants qui croisent des policiers à la nuit tombée, après avoir tenté leur chance à la frontière. Dans ces histoires, trop souvent les exilés se plaignent de mauvais traitements. Coups, brimades, téléphones brisés, nourriture jetée et vol d’argent… C’est ce que décrit Suleman*, mineur afghan, dans une plainte au procureur de Boulogne-sur-Mer remontant à mars 2016, accompagnée d’un certificat médical et d’une carte indiquant où les violences se seraient déroulées.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter