Labo P4 à Wuhan: l’usage militaire au cœur des doutes

Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.

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La coopération franco-chinoise sur les maladies émergentes scellée, en 2004, par les présidents Jacques Chirac et Hu Jintao a commencé par un incident. Quatre laboratoires de recherches biologiques « P3 » à environnement contrôlé destinés à la Chine, premier volet de l’accord intergouvernemental, ont été bloqués dans le port du Havre, à l’automne 2004 pendant plus de quatre mois, officiellement pour vérification. Cette initiative conjointe des administrations de sécurité (Douanes, DST, SGDN, etc.) marquait clairement la réticence de l’appareil d’État français à accepter la dynamique qui conduirait à fournir à la Chine un labo de haute sécurité de niveau « P4 », un équipement n’existant à l’époque qu’à une dizaine d’exemplaires dans le monde. Nul n’ignorait que l’Armée populaire de Libération (APL) chinoise était étroitement associée aux établissements de recherche civile dans le pays.

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