Jacques Massey
Ses Derniers articles
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L’espion, le ministre et la taupe russe
Jean-Yves Le Drian, l'espion, et Bernard Bajolet, ex-patron de la DGSE. © Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart
Bernard Bajolet, l’ex-chef de la DGSE, est revenu sur ses propos tenus sur France 5 dimanche soir au sujet d’une « taupe » des Russes au cabinet de Jean-Yves Le Drian, après une colère de l’entourage de ce dernier. La réalité est plus complexe que cela.
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Wuhan, le labo des légendes : un an et demi de dissimulations des autorités chinoises
Wuhan, le 30 janvier 2020. Des fonctionnaires en tenue de protection encadrent un homme décédé en pleine rue près d'un hôpital. © Photo Hector Retamal / AFP
Depuis que la présence du Sars-CoV-2 a été officialisée à Wuhan, Pékin n’a cessé de mentir. Chaque mois qui passe apporte son lot de découvertes sur les tromperies du régime.
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Origine du virus : les autorités françaises voudraient oublier Wuhan
Wuhan, le 23 février 2017. Des chercheurs dans le laboratoire P4 à Wuhan. Ce laboratoire a été construit en coopération avec la société bio-industrielle française Institut Mérieux et l'Académie chinoise des sciences. © Photo Johannes Eisele / AFP
Face à l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, le manque de curiosité de Paris se fait de plus en plus criant. « Nous n’avons rien à gagner à chercher l’affrontement avec Xi Jinping », confie un participant aux conseils de défense.
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Hypothèse d’une fuite de labo : les États-Unis au cœur de l’enquête sur l’origine du Covid-19
Devant l'Institut de virologie de Wuhan, le 3 février 2021. © Photo Koki Kataoka/ The Yomiuri Shimbun via AFP
D’abord caricaturée comme complotiste, la thèse de la fuite de laboratoire est désormais creusée sérieusement. Mediapart raconte l’enquête scientifique internationale qui a mis au jour l’opacité chinoise et l’implication des États-Unis dans des recherches controversées.
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Education: la fable de Blanquer sur les cyberattaques «venues de l’étranger»
Contrairement aux affirmations du ministre, aucune attaque « venue de l’étranger » et dirigée contre les serveurs du CNED (enseignement à distance) n’avait été identifiée mardi, d’après des sources internes au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.
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Entre les services secrets français et russes, la guerre froide est de retour
Lors d’une visite au quartier général du service de renseignement militaire russe, en 2006, Vladimir Poutine écoute les représentants du GRU. © Reuters/Itar-Tass/Service de presse présidentiel russe
Alors qu’un officier de l’armée française a été mis en examen et écroué pour faits d’espionnage au profit de la Russie de Poutine, Mediapart republie une enquête de 2018 sur l’impitoyable guerre du renseignement entre services secrets français et russes. Avec des moyens et des méthodes dignes de l’époque soviétique, des espions russes approchent en France des hommes d’affaires, des diplomates, mais aussi des militaires.
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Labo P4 à Wuhan: l’usage militaire au cœur des doutes
Jacques Chirac et Hu Jintao, le 26 octobre 2006, à Pékin © AFP
Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.
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La folle histoire du laboratoire P4 de Wuhan
Bernard Cazeneuve, alors premier ministre français, lors de l'inauguration du laboratoire de Wuhan, le 23 février 2017. © AFP/Johannes Eisele
Situé dans la ville au départ de l’épidémie, le laboratoire de haute sécurité (P4) de l’institut de virologie de Wuhan a été conçu par la France en dépit des objections de l’administration. Depuis son inauguration en 2017, Paris ne dispose plus d’aucun contrôle sur la gestion de l’installation, et la coopération prévue a été stoppée.
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Ces revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement
Des militaires kurdes et des militants français en soutien de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. © DR
Les services de renseignement surveillent des militants d’ultragauche ayant combattu au côté des Kurdes en Syrie. Certains d’entre eux voudraient passer à l’acte en France. Les services ont la conviction que l’homme ayant tiré à la fusée éclairante sur un hélicoptère de la gendarmerie lors de l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes était un vétéran du Rojava.