Les armées se sont vu promettre 413 milliards d’euros, dans le cadre de la loi de programmation militaire pour les années 2024-2030. Invité de « Retex », l’universitaire et haut fonctionnaire Louis Gautier revient sur l’ampleur de cette somme et les transformations du modèle d’armée français.
L’accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran annoncé vendredi à Pékin, sous l’égide de la Chine, marque un changement d’époque. La puissance asiatique va désormais au-delà d’un rôle purement économique dans une région marquée par les conflits et se pose en médiatrice diplomatique. Une évolution rendue possible par l’effacement états-unien.
La politiste Manon-Nour Tannous revient sur les dilemmes du rapport à l’autre dans les relations internationales, entre froids calculs d’intérêts et préoccupations éthiques. Cette spécialiste de la Syrie vient de publier un ouvrage collectif à ce sujet, « Fréquenter les infréquentables ».
Le ministre des armées a nommé l’ancien délégué général de l’armement Laurent Collet-Billon à la tête d’une mission pour augmenter la production d’obus de 155 mm. Sans dire que ce dernier travaille pour une entreprise qui est justement spécialisée dans la production de ces munitions.
Un groupe de combattants pro-ukrainiens aux sympathies néonazies a revendiqué, jeudi 2 mars, une incursion sur le territoire russe, dans la région de Briansk. Selon Moscou, deux civils auraient été tués.
Avant de débuter une tournée dans quatre pays africains, le chef de l’État a prononcé un discours qui se voulait important sur l’avenir de la politique française vis-à-vis du continent. Il a surtout multiplié poncifs et contre-vérités, et s’est montré une fois de plus incapable de dresser un bilan lucide de ses échecs.
L’Otan s’élargit, l’industrie de défense américaine tourne à plein régime... Mais selon l’historienne Maya Kandel, Washington n’a pas forcément intérêt à la prolongation d’un conflit qui percute la priorité accordée à la compétition avec la Chine.
Le président russe a annoncé que son pays suspendait sa participation au traité bilatéral limitant les arsenaux des États-Unis et de la Russie. L’annonce ne signifie pas que Moscou s’apprête à mener une frappe nucléaire, mais fait craindre une nouvelle course aux armements.
Les États-Unis et l’Europe ont redit, lors de la 59e conférence internationale sur la sécurité débutée vendredi 17 février en Bavière, leur intention d’accélérer dans le renforcement de la puissance militaire de l’Ukraine, avec, en toile de fond, les récentes tensions sino-américaines.
Pour son second numéro, « Retex », notre émission consacrée aux questions militaires, s’intéresse aux tranchées dans la guerre en Ukraine. Nos invités, Isabelle Dufour et Nicolas Offenstadt, expliquent la raison d’être et les modalités concrètes de cette forme de guerre, associée dans les mémoires à la Première Guerre mondiale.
Un rapport de la Cour des comptes détaille les moyens humains et matériels des armées françaises utilisés pour soutenir les exportations d’armes françaises à l’étranger – pour le plus grand bénéfice des industriels, mais parfois au détriment de l’équipement et des compétences des soldats.
Historiquement, les gauches ont défendu une répartition plus équitable de la puissance sur la scène internationale. Mais alors que cet objectif semble se réaliser, les voies de l’émancipation semblent plus bouchées que jamais. Réflexions sur un paradoxe apparent.
Alors que les débats sur les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine sont toujours vifs, en quoi consiste concrètement l’aide militaire française ? C’est le sujet du premier numéro de « RETEX », notre nouvelle émission sur les questions militaires. Le chercheur Léo Péria-Peigné en est l’invité.
Le Royaume-Uni a décidé de livrer quelques-uns de ses chars de combat Challenger 2 à l’Ukraine. Mais les autres alliés de Kyiv ont échoué, vendredi, à trouver un accord pour en envoyer davantage. Une condition pourtant indispensable à un vrai impact sur le terrain, assurent plusieurs experts.
La période de domination incontestée des États-Unis est close, mais au profit de quel ordre du monde ? Que l’on parle de multipolarité ou de bipolarité, ou que l’on récuse ces termes, la configuration internationale actuelle se distingue de toutes celles que l’on a déjà connues.
En annonçant le 4 janvier la livraison prochaine de blindés AMX-10 RC à l’Ukraine, la France, jusqu’ici critiquée pour la faiblesse de son aide militaire, a réussi à s’afficher comme un allié qui compte, et à entraîner l’Allemagne et les États-Unis dans son sillage.
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