Une étude publiée par des médias russes en exil estime à 219 000 le nombre total de soldats russes tués en trois ans et demi de guerre en Ukraine. Un nombre auquel il faut encore ajouter les morts ukrainiens, sur lesquels Kyiv évite de communiquer.
Le « plan de paix » de Donald Trump prévoit l’établissement d’un protectorat dans l’enclave palestinienne. L’expérience de la Bosnie-Herzégovine, mais surtout du Kosovo, rappelle combien une administration internationale a besoin d’un cadre et d’objectifs clairs, ainsi que d’un relatif consensus.
L’obsession du président des États-Unis pour le prix Nobel de la paix, renouvelée par la signature de son « plan » pour Gaza, mercredi 8 octobre, peine à masquer la réalité : le milliardaire a surtout lancé, encouragé et légitimé des guerres.
Avec d’importants appuis politiques, dont celui de la France, l’ancien ministre du tourisme et des antiquités de l’Égypte a été choisi lundi pour diriger l’organisation onusienne. Mais les spécialistes du patrimoine dénoncent sa politique de destruction et ses atteintes à la liberté d’expression.
Grâce aux milliards d’euros libérés par Berlin pour la modernisation de son armée, le premier industriel allemand de la défense, spécialiste des chars, canons et munitions, engrange d’énormes bénéfices. Au point de devenir un partenaire incontournable du pouvoir politique.
Après les vols de drones non identifiés au-dessus du territoire danois, le sommet européen du 1er octobre à Copenhague s’est tenu sous haute surveillance. Après plusieurs jours de relative confusion, les objectifs et les méthodes de ceux qui ont organisé ces survols apparaissent plus clairement.
Une cargaison de composants électroniques destinés à l’industrie israélienne de défense devrait quitter l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle dans la nuit du 2 au 3 octobre. Craignant qu’ils puissent être utilisés à Gaza, plusieurs organisations ont adressé des mises en demeure à l’État français.
Le dirigeant israélien s’est exprimé vendredi à New York, s’enfonçant dans sa logique génocidaire. En face, Paris exprime son désaccord avec des mots choisis, sans sanctions ni changement de ton. La résurgence d’un inconfort diplomatique ancien à l’égard de l’allié israélien.
Le président des États-Unis a brutalement changé de discours sur l’Ukraine, mardi, assurant que Kyiv était en capacité de gagner la guerre. Mais cette sortie fracassante ressemble aussi et surtout à une manière de préparer sa sortie, après des mois d’efforts vains pour contraindre Moscou à un cessez-le-feu.
À quelques jours de la rencontre entre Donald Trump et Benyamin Nétanyahou, les négociations sur l’avenir de Gaza prennent un tournant stratégique. Soit les pays arabes convainquent les États-Unis de se rallier à un plan de paix, soit l’entreprise destructrice menée par Israël pourra arriver à ses fins.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France va reconnaître l’État de Palestine, lundi 22 septembre à New York. L’aboutissement d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire. Mais en l’absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël, elle restera lettre morte. En n’empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.
Alors que la France va être le 154e pays à reconnaître l’État de Palestine, après le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ce dimanche, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre des reconnaissances « sèches », sans sanctions contre Israël.
L’Estonie a dénoncé, vendredi, la violation de son espace aérien par trois avions de chasse russes, et demandé des consultations avec ses alliés en vertu de l’article 4 de l’Otan. Depuis l’incursion d’une vingtaine de drones russes en Pologne, l’alliance militaire a choisi de systématiquement pointer publiquement ces incidents.
Les attaques de drones kamikazes russes en Pologne et en Roumanie ravivent les débats sur la meilleure manière de répondre aux intimidations de Moscou. Des voix critiques, de plus en plus audibles, invitent les États membres de l’alliance militaire à davantage montrer leur force.
Le 6 septembre 2015, trente ans après l’attentat des services secrets français contre le navire amiral du mouvement écologiste Greenpeace, l’homme qui coula le Rainbow Warrior parlait, enfin, sur Mediapart. Pour les quarante ans, nous rediffusons en accès libre la vidéo de cet entretien avec le colonel Jean-Luc Kister et l’article qui accompagnait cette révélation.