Depuis qu'Ingrid Betancourt a été capturée par les FARC en Colombie en février 2002, la France n'a pas ménagé ses efforts pour la faire libérer. Quitte à occulter les raisons initiales de ce dévouement et à verser, les années passant, dans une diplomatie publique que beaucoup jugent aujourd'hui néfaste.
Dans une lettre à François Fillon, que Mediapart s'est procurée, le ministre de la Défense demande des mesures pour "faciliter l'acceptation" d'"un effort sans précédent". De 30.000 à 50.000 postes doivent être supprimés, et de nombreux sites fermés. A lire également sur Mediapart, les rapports d'audit sur l'organisation et le fonctionnement de nos armées.
Après un passage catastrophique par Londres et surtout par Paris, le relais de la torche olympique se poursuit mardi à San Francisco. Mais pour combien de temps encore ? Le Comité international olympique (CIO) envisage désormais sérieusement d'interrompre le périple de la flamme qui devient problématique pour Pékin. Lire également: les raisons de la paranoïa chinoise.
Valse hésitation à l'Elysée et au gouvernement : Nicolas Sarkozy pose-t-il des "conditions" à sa présence lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin, le 8 août ? Oui, dit Rama Yade, avant de démentir. Non, complète Bernard Kouchner, tandis que l'Elysée répète que "toutes les options sont ouvertes", sans pour autant parler de "conditions".
Derrière la tentative de libération d'Ingrid Betancourt qui est en train de se jouer en Colombie se pose une question diplomatique cruciale pour le gouvernement : la France va-t-elle offrir l'asile à des guérilleros des FARC ? Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont laissé la porte ouverte à une telle solution.
Au menu du sommet de l'Otan, qui a débuté ce mardi 2 avril à Bucarest, figurent les demandes de pré-adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'Alliance atlantique. Les Etats-Unis soutiennent Tbilissi et encouragent Kiev quand une partie de l'Europe s'y oppose. La Russie vit comme une provocation ce futur élargissement. Pour quatre raisons au moins, cet élargissement est dangereux et témoigne de l'aveuglement de l'Alliance atlantique.
Mediapart a rencontré Marc Pierini, ancien chef de la délégation de l’Union européenne en Libye, à la veille de la parution de son livre, Le Prix de la liberté (Actes Sud), consacré aux coulisses des tractations qui ont abouti en juillet 2007 à la libération des infirmières et du médecin bulgares, accusés d'avoir injecté le virus du sida à des enfants. Nous publions un entretien et les "bonnes feuilles" de son récit, en librairie le 11 mars.