Les alliés européens de l’Ukraine ont affiché leur volonté de faire bloc autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky en annonçant qu’ils l’accompagneraient à la Maison-Blanche lundi pour une rencontre avec Donald Trump. Ils ont insisté sur la nécessité d’obtenir des garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Le président Trump, qui exigeait un « cessez-le-feu immédiat » avant sa rencontre avec Vladimir Poutine, réclame désormais un « accord de paix » entre la Russie et l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, ce sommet est « un échec » pour Washington, qui a « surestimé ses capacités à influencer la Russie ».
Les présidents états-unien et russe ont achevé leur rencontre en Alaska sans annonce concrète, mais l’hypothèse de cessions territoriales aurait été évoquée. Volodymyr Zelensky sera reçu lundi à la Maison-Blanche. Plusieurs des alliés européens de l’Ukraine, dont Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Ursula Von der Leyen, ont annoncé leur participation.
Vendredi 15 août, Donald Trump et Vladimir Poutine évoqueront la guerre en Ukraine lors d’un sommet en Alaska. Mercredi, au cours d’une visioconférence, les chefs d’État et de gouvernement européens ont échangé avec leur homologue états-unien pour influer sur sa stratégie de négociation.
L’accord signé le 8 août à Washington, sous les auspices de Donald Trump, est un revers pour Vladimir Poutine. Selon Gaïdz Minassian, spécialiste de la région, il ouvre des perspectives nouvelles pour celle-ci, qui pourrait devenir « un carrefour mondial et pas un cul-de-sac ».
Tandis que l’Union européenne rappelle que « le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l’Ukraine », le président états-unien reste vague sur ses attentes concernant le sommet avec Vladimir Poutine prévu vendredi. Une visioconférence entre les États-Unis, l’Otan, l’Ukraine et des pays européens est encore prévue pour mercredi.
Le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont emboîté le pas à la France : ils ont l’intention de reconnaître un État palestinien. Face aux images terrifiantes de la famine à Gaza, le soutien à Israël s’effrite timidement.
Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires « incendiaires » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev. Une décision qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.
Le Royaume-Uni propose de reconnaître un État palestinien en posant des conditions à Israël. Une position en demi-teinte qui n’est pas sans être influencée par la situation politique intérieure.
Le président des États-Unis a donné « dix jours » à Vladimir Poutine pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine, sans quoi il frapperait de « sanctions secondaires » les partenaires commerciaux de Moscou – dont la Chine. Un pari risqué, voire contre-productif, jugent les économistes.
La France a salué la décision britannique de se joindre à elle fin septembre pour reconnaître la Palestine. Le bilan de la conférence des Nations unies n’en reste pas moins mitigé : la perspective d’un État palestinien est de nouveau sur la table mais à un horizon lointain.
Le président des États-Unis a autorisé la vente de matériel militaire à l’Ukraine et menacé la Russie de sanctions douanières. Certains y voient déjà un « revirement » qui pourrait changer le cours de la guerre. Il y a de nombreuses raisons d’en douter.
L’exécutif n’a pas encore décidé s’il se prononcerait, mardi 15 juillet à Bruxelles, en faveur d’une suspension de l’accord qui lie l’Union européenne à Israël. Faute d’une unanimité illusoire, des voix poussent déjà la France à agir seule et à sanctionner le gouvernement Nétanyahou.
Fin juin, le Service européen pour l’action extérieure a présenté aux États membres une note sur les violations des droits humains commises par Israël. La réponse des Vingt-Sept est attendue mardi après le réexamen de l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne.
Mardi 15 juillet, un sommet des Vingt-Sept doit déterminer la réponse aux violations par Israël de son accord d’association avec l’Union européenne. Le chercheur Andrea Teti analyse les ressorts de l’inaction dommageable des responsables européens.