Reconnaissance de la Palestine : des années de tergiversations françaises Parti pris

Israël-Palestine : pas de sanctions, pas de paix

La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire. Mais en l’absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël, elle restera lettre morte. En n’empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.

Carine Fouteau

« Il y a quatre-vingts ans, sur les ruines laissées par la guerre, le monde a fait germer l’espoir. Une Charte, une vision, une promesse : la paix est possible lorsque l’humanité fait bloc » : cette récente déclaration du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, résonne comme le rappel nostalgique d’un temps définitivement révolu. Non seulement « l’humanité » ne fait plus bloc, mais ce mot même semble aujourd’hui vidé de son sens, alors qu’un génocide est en train d’être commis à Gaza par l’armée israélienne, au vu et au su de tous et toutes, sans perspective que cela cesse.

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