Plusieurs associations ont sommé, vendredi 25 octobre, la société organisatrice du prochain salon Euronaval « d’empêcher la vente ou l’achat d’armes susceptibles d’être utilisées dans les crimes commis en Palestine, dans les territoires palestiniens occupés et au Liban ».
À mots à peine couverts, le chef de l’État a accusé le dirigeant israélien, jeudi 24 octobre, de « semer la barbarie ». Depuis quelques semaines, la France, ébranlée par les bombardements au Liban, parle un peu plus fort à son allié. Dernière étape avant des sanctions ?
À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine a mis en scène son non-isolement sur la scène internationale. Le sommet des Brics, cependant, ne peut se résumer à cela : il signe l’émergence d’un Sud décidé à revendiquer son pouvoir politique et économique, fort de la moitié de la population mondiale.
L’Ukraine et la Corée du Sud affirment que la Corée du Nord a envoyé 1 500 soldats en Russie afin d’aller combattre les troupes de Kyiv. S’ils arrivaient jusqu’au front, il s’agirait de l’entrée en guerre directe d’un État doté de l’arme nucléaire, aux conséquences imprévisibles.
Selon les informations de Mediacités et de l’Observatoire des armements, la Russie continue à importer des produits aéronautiques, notamment d’Airbus et de Safran, malgré l’embargo européen lié à la guerre en Ukraine. Un contournement rendu possible par une société basée au Kirghizistan.
Kyiv voudrait que les États-Unis et les pays membres de l’Union européenne lui apportent un soutien décisif pour éviter la défaite face à la Russie. Mais Joe Biden se fait discret et les capitales du Vieux Continent semblent regarder ailleurs.
Arrêté en juin, le chercheur français a été condamné à trois ans de prison, lundi 14 octobre, par un tribunal russe, pour ne pas s’être enregistré auprès des autorités comme « agent de l’étranger ». Pour Gilles Favarel-Garrigues, du CNRS, c’est une « condamnation purement politique ».
Certaines armes autrefois considérées comme inacceptables sur le plan éthique, voire interdites par des dizaines de pays, sont désormais largement employées, parfois guidées par des algorithmes. Sans que cela semble causer d’émoi planétaire.
Le chef de l’État a appelé à suspendre les ventes à Israël d’armes pouvant être utilisées à Gaza. Une sortie qui a suscité des critiques dans son propre camp, la colère de Nétanyahou, et des huées lors de l’hommage parisien aux victimes du 7-Octobre. La gauche, elle, attend des actes.
Les juges de la CPI n’ont toujours pas statué sur les mandats d’arrêt requis par le procureur Karim Khan contre les dirigeants israéliens il y a plus de quatre mois. Un délai inhabituel, qui s’explique par les pressions, manœuvres et requêtes multiples exercées contre la Cour et ses décisions.
Après plus d’un demi-siècle de litige, Londres a signé jeudi un « accord historique » avec l’île Maurice. L’accord permet toutefois aux Britanniques de conserver leur base militaire commune avec les États-Unis sur l’île principale de Diego Garcia.
Même si les nombreuses menaces nucléaires proférées depuis le début de la guerre ont perdu de leur pouvoir dissuasif, le chef d’État russe entend lancer un avertissement aux Occidentaux, en pleines négociations sur l’autorisation donnée ou non à Kyiv de frapper la Russie en profondeur.
La Cour pénale internationale est saisie du cas de citoyens russes ayant participé à des déportations d’enfants ukrainiens. Le dossier retrace méthodiquement comment Moscou a fait passer de possibles crimes contre l’humanité pour des « missions humanitaires ».
Les 193 membres de l’Organisation des Nations unies se sont retrouvés mardi à New York pour une nouvelle Assemblée générale. Alors que les troupes israéliennes pilonnent le Liban, António Guterres a jugé que « Gaza est un cauchemar permanent qui menace d’emporter toute la région avec lui ».
Vladimir Poutine a signé, le 16 septembre, un décret qui porte à 1,5 million le nombre de soldats russes. Le Kremlin cherche à augmenter drastiquement ses effectifs pour maintenir son effort de guerre en Ukraine.
La quasi-totalité des dirigeants africains se sont retrouvés à Pékin cette semaine pour la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine. Si la Chine se sert du continent pour conforter son statut de grande puissance, les nations africaines entendent conserver leur marge de manœuvre.