Sept influenceurs algériens résidant en France ont été interpellés pour avoir tenu des propos violents sur les réseaux sociaux contre les opposants au régime. L’expulsion vers Alger de l’un d’eux, avant son procès, a ravivé les tensions déjà fortes entre Paris et Alger.
Les propos du président de la République, qui a reproché à plusieurs pays africains d’avoir « oublié de dire merci » à la France, ont suscité la colère du Tchad et du Sénégal. Les dirigeants de ces deux États ont pointé les relents colonialistes de leur homologue français, devenu coutumier du fait.
La tentative d’instrumentalisation de l’opération « Mains rouges » a été conduite par un réseau de plusieurs milliers de comptes inauthentiques sur X. Tous ces bots et un curieux média français ayant essayé de susciter la polémique étaient pilotés par le Kremlin.
L’équipe à l’œuvre pour les mains rouges peintes sur le mémorial de la Shoah a planifié l’opération des cercueils déposés devant la tour Eiffel. Les hommes interpellés jurent travailler pour la paix. Ils sont surtout connus pour leurs liens avec des espions russes.
L’année 2025 pourrait être celle de l’ouverture de négociations en vue d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, après trois années de guerre. Concessions territoriales, rôle de l’Otan, force de maintien de la paix : voici ce qui sera sur la table lorsque ces discussions s’ouvriront.
Pour éviter que le futur président des États-Unis ne la contraigne à un accord de paix trop défavorable avec Moscou ou ne stoppe toute aide militaire et financière, l’administration ukrainienne multiplie les initiatives diplomatiques et les contacts, officiels et non officiels.
Le téléphone personnel de Jean-Noël Barrot a récemment été hacké, provoquant la panique des services de sécurité de l’État. Ces derniers se sont activés pour tenter de comprendre d’où venait cette compromission… jusqu’à en être empêchés par le ministre.
Le 28 novembre, Dakar et N’Djamena ont annoncé coup sur coup leur volonté de voir l’armée française plier bagage. Des décisions qui mettent à mal la reconfiguration élaborée à Paris depuis plusieurs mois, et le dispositif militaire hérité de la colonisation.
« Ce n’est pas une rupture avec la France comme le Niger ou ailleurs », a assuré à l’AFP le ministre des affaires étrangères tchadien. Cette annonce intervient alors que le Sénégal a également indiqué jeudi que la France allait devoir fermer ses bases militaires sur place.
Avec la « trumpisation » de la République des États-Unis, les démocraties pourraient perdre la plus grande « réserve de puissance » sur laquelle elles ont jamais pu compter. Alexandre Escudier, spécialiste de théorie politique, analyse les implications pour l’Union européenne.
La diplomatie française invoque l’« immunité » du premier ministre israélien pour ne pas faire appliquer le mandat d’arrêt délivré par la Cour pénale internationale. Une volte-face décidée sous la pression d’Israël, en marge des négociations pour un cessez-le-feu au Liban.
L’Otan a convoqué une réunion d’urgence avec l’Ukraine, mardi prochain, après l’utilisation par Moscou d’un nouveau type de missile et les menaces de Poutine à l’encontre des Occidentaux. Kyiv réclame à ces derniers de nouveaux systèmes de défense antiaérienne pour protéger son pays.
Après les dégradations de deux câbles sous-marins, qui ont poussé des dirigeants européens à pointer la responsabilité de la Russie, la spécialiste Camille Morel revient sur l’importance stratégique de ces infrastructures, mal couvertes par un droit international anachronique.
Le prochain locataire de la Maison-Blanche déteste les alliances et l’a fait comprendre aux pays d’Europe, selon lui de mauvais payeurs incapables d’assurer leur sécurité. Un désengagement de Washington de l’Alliance atlantique exacerberait leurs vulnérabilités et leurs divisions.
L’Ukraine presse depuis de longs mois ses alliés de l’autoriser à frapper des cibles militaires sur le sol russe avec les armes occidentales dont elle dispose. Après s’y être longtemps refusé par crainte de représailles de Vladimir Poutine, Joe Biden vient de donner son feu vert.
Le service de renseignement estime que plusieurs opérations de déstabilisation sont l’œuvre d’une cyberentreprise iranienne liée aux Gardiens de la révolution, déjà connue pour le piratage de données de « Charlie Hebdo ». Et accusée par les États-Unis d’avoir tenté d’influencer l’élection de 2016.