Derrière la tentative de libération d'Ingrid Betancourt qui est en train de se jouer en Colombie se pose une question diplomatique cruciale pour le gouvernement : la France va-t-elle offrir l'asile à des guérilleros des FARC ? Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs ont laissé la porte ouverte à une telle solution.
Au menu du sommet de l'Otan, qui a débuté ce mardi 2 avril à Bucarest, figurent les demandes de pré-adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'Alliance atlantique. Les Etats-Unis soutiennent Tbilissi et encouragent Kiev quand une partie de l'Europe s'y oppose. La Russie vit comme une provocation ce futur élargissement. Pour quatre raisons au moins, cet élargissement est dangereux et témoigne de l'aveuglement de l'Alliance atlantique.
Mediapart a rencontré Marc Pierini, ancien chef de la délégation de l’Union européenne en Libye, à la veille de la parution de son livre, Le Prix de la liberté (Actes Sud), consacré aux coulisses des tractations qui ont abouti en juillet 2007 à la libération des infirmières et du médecin bulgares, accusés d'avoir injecté le virus du sida à des enfants. Nous publions un entretien et les "bonnes feuilles" de son récit, en librairie le 11 mars.