Les mystères de l’attentat de Karachi remontent à l’Élysée
Le collectif des familles de victimes de l'attentat de Karachi (photo) met l'Elysée sous pression. Dans une lettre envoyée le 8 mai au président de la République, les familles demandent à Nicolas Sarkozy de «passer aux actes» et «d'affirmer la réelle volonté de l'Etat français de voir ce dossier avancer». Elles souhaitent que le chef de l'Etat évoque cette affaire avec son homologue pakistanais, Azif Ali Zardari, vendredi 15 mai. La justice enquête sur de nouvelles pistes concernant les mobiles de l'attentat. Celles-ci pourraient mener jusqu'aux sommets de la classe politique et militaire pakistanaise. Mais également faire resurgir de sombres règlements de comptes franco-français.
LeLe collectif des familles de victimes de l'attentat de Karachi, au Pakistan, qui a fait quatorze morts dont onze Français employés de la Direction des constructions navales (DCN) en mai 2002, hausse le ton. Dans une lettre envoyée le 8 mai au président de la République, dont Mediapart a pu prendre connaissance, les familles demandent à Nicolas Sarkozy de «passer aux actes» et «d'affirmer la réelle volonté de l'Etat français à voir ce dossier avancer avec votre soutien sans faille». Le chef de l'Etat doit rencontrer, vendredi 15 mai, le président pakistanais Azif Ali Zardari lors d'une rencontre informelle, à Paris, comme l'a indiqué un écho publié par Le Figaro lundi 11 mai.