Barack Obama a prononcé aujourd'hui un des discours les plus attendus de sa jeune administration. Depuis l'université du Caire, en Égypte, il a délivré une «adresse au monde musulman» qui vise à relancer les relations entre les États-Unis, les pays et la population de l'arc islamique. «Je suis venu chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les musulmans à travers le monde», a-t-il déclaré, «un cycle de méfiance et de discorde doit s'achever». Il a aussi esquissé ce que sera la nouvelle politique américaine au Proche-Orient. «La situation des Palestiniens est insupportable», a-t-il déclaré, demandant fortement un arrêt des colonies israéliennes en Cisjordanie.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MêmeMême lorsqu'il est attendu au tournant, Barack Obama ne déçoit pas. Son discours du Caire, délivré aujourd'hui dans l'amphithéâtre de la plus grande université égyptienne, avait été tellement promu depuis des semaines qu'il s'apparentait à un parcours dans un champ de mines. En formidable animal politique, le président des États-Unis s'en est sorti brillamment, sans accroc sur son veston, même si l'on peut regretter que son approche des sujets les plus pressants n'ait pas été plus détaillée.