Le guide suprême iranien a posé sept demandes en réponse aux douze conditions du secrétaire d’État américain relatives au nucléaire iranien. Chacun campe sur ses positions pendant que les Européens essaient d’éviter les sanctions.
Derrière la volonté de permettre aux entreprises hexagonales de continuer à commercer avec Téhéran se cache une grave crise transatlantique et de vraies craintes d’un embrasement régional.
Avec des moyens et des méthodes qui n’ont rien à envier à l’époque soviétique, des espions russes approchent en France des hommes d’affaires, des diplomates, mais aussi des militaires, tandis que le contre-espionnage hexagonal cherche à les démasquer. Au-delà d’une réelle coopération en matière de lutte antiterroriste, les services de renseignement des deux pays s’adonnent à une lutte souterraine, avec le territoire français pour terrain de jeu.
À la veille du voyage présidentiel à Washington, que reste-t-il dans la manche d’Emmanuel Macron ? La frappe américano-franco-britannique sur des cibles du régime de Damas n’a servi, militairement, à rien. A-t-elle au moins ouvert la voie à une sortie de crise diplomatique ? Rien n’est moins sûr.
Absent du royaume depuis plusieurs semaines, le roi du Maroc Mohammed VI, en convalescence à Paris, donne signe de vie d'une manière étonnante via des photos publiées sur les réseaux sociaux, avec des anonymes, des célébrités, et jusqu’au prince héritier saoudien. Il a été reçu hors agenda officiel par Emmanuel Macron, juste avant Mohammed ben Salmane.
Officiellement, l’Élysée ne veut parler que de « partenariat technologique » lors de la visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en France du 8 au 10 avril. Officieusement, l’exécutif est sous pression pour ses ventes d’armes au Royaume, qui alimentent le conflit au Yémen.
En parallèle de l’enquête judiciaire visant Nicolas Sarkozy, les parlementaires ont la possibilité de s’interroger sur la guerre menée en Libye en 2011. Comme leurs prédécesseurs, les députés de la nouvelle majorité font montre d’une grande réserve, voire d’une opposition, à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
À la rentrée scolaire 2017, deux adolescents ont pu s’inscrire après la date limite de dépôt des dossiers dans le prestigieux lycée français de Barcelone. L’établissement a refusé des centaines d’élèves cette année-là. Mais les heureux élus ont pu compter sur le soutien de leur aïeul, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères dont le cabinet s’est directement impliqué dans le dossier. Pour convaincre, une visite du ministre a même été mise dans la balance.
À l’issue d’une enquête interne, la directrice de l’institution internationale chargée de la culture et de l’éducation a démis de ses fonctions un de ses adjoints, Frank La Rue, a appris Mediapart. Une décision rare et significative.
Deux semaines après des manifestations violemment réprimées à travers le pays, dans un contexte social très tendu, Emmanuel Macron effectue ce mercredi, accompagné de plusieurs ministres et patrons, une visite d’État en Tunisie. Il devrait faire une série d’annonces et vanter « l’exception, le modèle tunisien », seul rescapé des révolutions arabes.
La décision, brutale, de la compagnie aérienne Emirates d’interdire ses avions aux Tunisiennes a provoqué une nouvelle tension entre les deux pays, et la Tunisie a interdit les vols de la compagnie depuis et vers l’aéroport de la capitale.
En visite au cœur d’Alger, dans l’une des rues les plus chargées d’histoire, ou entouré de personnalités pour un déjeuner à l’ambassade de France, Emmanuel Macron s’est adressé à la jeunesse en caressant l’amitié entre la France et l’Algérie, mais aussi en la bousculant.
La France accueille en grande pompe, dès mardi 24 octobre, le président égyptien Abdelfattah al-Sissi, attendu à Paris pour de multiples rencontres. Pourquoi le gouvernement français entretient-il des relations aussi étroites avec un dirigeant de plus en plus répressif ?
Battu sur le fil par l’ancienne ministre française de la culture, le candidat du Qatar doit sa défaite à la division du monde arabe et à l’isolement diplomatique de son pays. Le retrait des États-Unis de l’organisation, qui la prive d’une partie de son budget, ne va pas faciliter la tâche de la nouvelle directrice.
En refusant de « certifier » l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, le président des États-Unis prend le risque de faire exploser un accord qui empêche l’Iran de se doter de l’arme atomique. Mais il laisse à son Congrès le soin de régler les détails, ce qui permet encore de sauver l’accord, comme le souhaitent les Européens.
Que faire face à une dictature nord-coréenne qui est en passe de devenir une puissance nucléaire ? Les appels guerriers de Donald Trump sont une dangereuse gesticulation. Il faut d'urgence négocier avec Kim Jong-un, estime le chercheur Pascal Boniface, pour à terme neutraliser la menace.