On oppose souvent politique étrangère et politique intérieure. Le report sine die de la visite de Vladimir Poutine à Paris aura pourtant des conséquences purement françaises. Une fois encore, François Hollande s’est ficelé dans son indécision.
L’ancien premier ministre portugais Antonio Guterres deviendra, le 1er janvier prochain, le neuvième patron des Nations unies. À la tête du Haut-commissariat pour les réfugiés de 2005 à 2015, il a reçu le soutien unanime des 15 membres du Conseil de sécurité, le 6 octobre.
Le débat général de la 71e session de l’assemblée générale de l’ONU, qui s’est ouverte le 20 septembre à New York sur fond de guerre froide, s’est achevé sans que les dirigeants du monde ne soient parvenus à s’accorder sur les deux thèmes principaux : la crise des migrants et le conflit syrien. Un nouveau secrétaire général, Antonio Guterres, devrait être élu ce jeudi.
C’est peut-être l’histoire d’un grand mensonge d’État. Le parlement britannique a publié, mercredi 14 septembre, un rapport cinglant sur l’intervention militaire en Libye, dont la France fut le principal moteur en 2011. Quelle était la véritable motivation de Sarkozy ?
Même a minima, l'engagement discret de l'Italie, début août, aux côtés de la coalition bombardant la ville de Syrte en Libye déclenche l'hostilité de la gauche et des nationalistes, et fragilise davantage le chef du gouvernement Matteo Renzi.
Selon plusieurs sources, les bombardements de la coalition emmenée par les États-Unis, et dont fait partie la France, ont causé la mort de dizaines de civils près de Manjib. François Hollande veut renforcer les frappes.
Après sept années d'enquête, la commission Chilcot a remis un rapport très négatif sur la manière dont le gouvernement britannique a engagé le Royaume-Uni en Irak en 2003 aux côtés des États-Unis : renseignements défectueux, manipulation politique, impréparation militaire…
Anders Kompass, le fonctionnaire onusien qui a fait fuiter un rapport sur les viols d'enfants commis par des soldats français, a claqué la porte des Nations unies. Il dénonce l'inaction de l'organisation, qui s'est attaquée à lui plutôt qu'aux auteurs des faits.
Les néoconservateurs américains ont été discrédités par l’échec désastreux de leur politique en Afghanistan et en Irak. Ils ont pourtant fait des adeptes en France, parmi les diplomates et jusqu’à l’Élysée. Leur influence, revendiquée sous Sarkozy, s’est développée sous Hollande. Au risque d’entraîner le pays dans des aventures militaires, à ce jour sans résultat probant.
Le document français proposé lors de la conférence de Paris sur le processus de paix israélo-palestinien bute sur un obstacle majeur : l'impuissance de la communauté internationale face à l’intransigeance et l’impunité du gouvernement israélien.
Après les opérations décidées par François Hollande en Afrique, les interventions en Irak et en Syrie s’avèrent plus que discutables. Elles obligent l’état-major à disperser sur plusieurs théâtres de conflit les moyens humains, matériels, financiers très limités dont il dispose. À ce jour, la France n'en retire aucun bénéfice stratégique ou diplomatique.
Jamais, depuis un quart de siècle, autant de soldats et de moyens militaires français n’ont été projetés sur des champs de bataille étrangers. En Afrique, l’opération au Mali a peut-être permis d’enrayer une déstabilisation globale du Sahel, mais l’intervention en Centrafrique risque de se terminer sur un scandale désastreux pour l’armée française.
La droite nationaliste japonaise, qui domine le gouvernement conservateur de Tokyo, verrait d'un bon œil l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, en dépit de ses tirades anti-nipponnes. Enjeu, la révision d'une Constitution pacifiste honnie, le réarmement voire l'accès à l'arme nucléaire. Entretien.
Le président français a achevé mardi une tournée au Proche-Orient marquée par une visite d’État en Égypte. Il a dû s’expliquer sur son soutien indéfectible au régime de Sissi. Pour la France, la lutte contre le terrorisme et les contrats d’armements valent plus que les droits de l’homme.
Alors que la campagne pour le nouveau secrétaire général des Nations unies est officiellement lancée, l'ancienne chef de cabinet de Ban Ki-moon, devenue ministre des affaires étrangères en Argentine, pourrait créer la surprise. Portrait d'une femme avec autant de fidèles que d'ennemis.
La trêve est entrée dimanche 27 mars dans son deuxième mois, tandis que l'armée syrienne a repris Palmyre à l'État islamique. Les États-Unis et la Russie se retrouvent autour d'une même volonté de contraindre Bachar al-Assad à accepter une issue politique au conflit – mais sans faire grand cas des souhaits des Syriens en matière de régime politique.