Le prix Nobel de la paix décerné à la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), coalition de centaines d’ONG de dizaines de pays, met en évidence l’irresponsabilité des États, dont la France, qui s’arc-boutent sur la dissuasion par la terreur. Loin de garantir la paix, elle dissémine le risque d’une catastrophe monstrueuse, comme le montre la crise coréenne.
Intervenant tour à tour à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu, les présidents américain et français ont apporté des réponses opposées à la crise nord-coréenne et à l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien. Mais le discours de Donald Trump était émaillé de nombreuses contradictions.
La France soutiendra-t-elle la création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre au Yémen ? Ou s’alignera-t-elle sur la volonté de l’Arabie saoudite d’enterrer tout examen de ses actions, afin de garantir les ventes d’armes tricolores ?
« Je condamne toute forme de boycott », a fermement répété Bruno Le Maire, en visite à Tel-Aviv. Sans évoquer le conflit israélo-palestinien, la colonisation ou les négociations en panne, le ministre de l’économie a encouragé les entreprises françaises à investir davantage.
Des documents publiés par WikiLeaks révèlent que l’agence a fourni, en 2009, des ordinateurs et des logiciels de biométrie à certains services de renseignement amis. Ces derniers ignoraient que la CIA avait équipé ses cadeaux d’un outil permettant de récupérer, à leur insu, les données biométriques ainsi collectées.
Pressé par la Maison Blanche de contraindre le pouvoir nord-coréen, son allié de longue date, à arrêter ses tirs nucléaires, Pékin se retrouve coincé. Le pouvoir chinois voudrait bien arriver à contrôler Kim Jong-un, devenu imprévisible. Mais Xi Jinping voudrait obtenir en contrepartie la fin des exercices militaires américains en Corée du Sud.
Donald Trump a été obligé de signer une loi de sanctions contre la Russie, l'Iran et la Corée du Nord, soulignant les incohérences de la diplomatie des États-Unis qui se nichent au cœur de son gouvernement.
Les deux principaux protagonistes de la crise en Libye se sont engagés mardi à un cessez-le-feu et à l'organisation d'élections « dès que possible ». Une petite victoire diplomatique pour Emmanuel Macron, mais qui est très loin de mettre fin à l'instabilité régnant depuis 2011.
Le général Pierre de Villiers, en poste depuis 2014, a annoncé mercredi sa démission après une semaine de bras de fer sur le budget des armées, en baisse cette année. Il s’agit d’une crise historique, et la première du quinquennat d’Emmanuel Macron, investi il y a seulement deux mois.
Que deviennent les enfants nés des viols pendant les guerres ? Peut-on réparer des violences qui ne peuvent guérir ? Échange entre la chorégraphe rwandaise Dorothée Munyaneza et Yves Daccord, directeur général du CICR.
Liu Xiaobo est mort le 13 juillet. Depuis, les responsables occidentaux multiplient les hommages à l’égard du prix Nobel de la paix. Pourtant, alors que la répression contre les défenseurs des droits de l’homme en Chine se durcit, l’Occident se fait discret, tant la Chine est devenue une puissance incontournable.
À Paris, Donald Trump cherche à rompre son isolement international et à en finir avec son statut de paria. Emmanuel Macron, profitant du vide, entend se placer comme interlocuteur privilégié des États-Unis.
En invitant le président américain au 14 Juillet, après Poutine et avant Netanyahou, le président français cherche à se poser en interlocuteur privilégié des grandes puissances. Avec un sujet de concorde: la lutte antiterroriste.
En assumant un « aggiornamento » sur la politique française en Syrie, le nouveau président a en grande partie verbalisé ce que les gouvernements précédents avaient fini par admettre : le départ de Bachar al-Assad n'était plus leur priorité. Mais Macron va plus loin, en reprenant les principaux arguments des soutiens du régime, notamment russes.
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump avait suscité de vifs espoirs à Moscou. L’enthousiasme est retombé et les points de friction demeurent. Interview de l’universitaire Jean-Robert Raviot, spécialiste de la Russie, sur ce face-à-face des deux puissances.
Le président français a réservé au royaume marocain sa première visite à un chef d’État étranger hors des frontières européennes. Un choix de continuité, décidé en dépit du mouvement social qui secoue le Maroc.