Le Yémen est un premier test de politique étrangère pour Macron
La France soutiendra-t-elle la création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre au Yémen ? Ou s’alignera-t-elle sur la volonté de l’Arabie saoudite d’enterrer tout examen de ses actions, afin de garantir les ventes d’armes tricolores ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
EnEn politique, le fossé entre les idéaux revendiqués et la pratique du pouvoir ressemble fréquemment à un abîme. Encore plus quand il s’agit de diplomatie où la realpolitik sert souvent de boussole. Dans ce domaine comme dans d’autres, Emmanuel Macron a beaucoup promis. Mais quand l’heure des actes arrive, les décisions du nouveau président s’avèrent bien en deçà de sa rhétorique, voire en contradiction avec celle-ci. La guerre au Yémen et la position de la France à propos d’une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en offrent une saisissante illustration.