Donald Trump lui a ouvert un boulevard. Emmanuel Macron l’a emprunté sans hésiter. Intervenant l’un après l’autre à l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 19 septembre à New York, les présidents américain et français ont affiché leurs visions du monde apparemment opposées. Le premier prône un « réalisme de principe » forgé à partir des États-nations et symbolisé par son slogan « l’Amérique d’abord », quand le second défend le « multilatéralisme » et prétend porter la voix des sans-voix. Surtout, au-delà des inévitables effets de manche, les États-Unis et la France ont affiché leurs désaccords sur deux dossiers majeurs : la Corée du Nord et le nucléaire iranien.
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