Tous nos articles, analyses et reportages sur la première année d’exercice du pouvoir par Donald Trump, officiellement devenu le 20 janvier 2017 le 45e président des États-Unis d’Amérique. De Wall Street à Houston en passant par Charlottesville, il y est question des conséquences de son action à la tête du pays sur la population américaine ; mais aussi sur le reste du monde.
Aux États-Unis, un livre événement fait vaciller la présidence. Fire and Fury, que Mediapart a lu, dépeint un pouvoir chaotique, un Trump abruti, les rivalités qui minent. Mais il raconte surtout un monde de télé-réalité, creux, cynique et détestable, où la célébrité, la réussite et l’argent sont les seules boussoles.
Une vingtaine de femmes accusent le président américain Donald Trump d’agressions sexuelles ou d’attouchements. Certaines demandent une enquête du Congrès. Passage en revue.
En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
Le procureur spécial Robert Mueller a été nommé en mai 2017 pour rechercher « tout lien et/ou coordination entre le gouvernement russe et des individus associés à la campagne de Donald Trump » dans la présidentielle 2016. Il aura aussi à se prononcer sur une éventuelle obstruction de la justice par le président des Etats-Unis. Son enquête pourrait déboucher sur la révélation de crimes fédéraux, la mise en cause de proches de Donald Trump ou du président lui-même, voire sur un impeachment du 45e président des États-Unis, une hypothèse encore peu probable. À coups de tweets et de déclarations tonitruantes, Donald Trump dément depuis des mois toute « collusion » et dénonce une « chasse aux sorcières ». Tous nos articles.
L’immense réforme fiscale votée par le Congrès américain est un formidable cadeau aux riches Américains, aux donateurs du parti républicain et… à Donald Trump lui-même. C’est à la fois le triomphe idéologique de l’ultradroite, de ses donateurs les Koch, les Adelson et les Mercer. Et plus crûment, la victoire des voraces.
Michael Flynn, qui fut l’un des artisans de la victoire de Trump puis son conseiller à la sécurité nationale, est accusé d'avoir menti au FBI sur ses liens avec la Russie et a décidé de plaider coupable. Il annonce ainsi une collaboration avec la justice américaine.
Le procureur Mueller gagne à chaque arrestation la collaboration secrète des inculpés. Mais il pourrait obtenir plus rapidement des résultats contre la Maison-Blanche en s’attaquant à l’autre côté de l’enquête : la tentative d’entrave à la justice du président. Premier volet de notre enquête sur le « Russiagate ».
Sous le coup d'une enquête spectaculaire sur une « collusion » entre l’équipe Trump et la Russie au cours de la campagne électorale 2016, la présidence du milliardaire est durablement affaiblie. Dernière mise à jour le 16 mars 2018 : pour la première fois, Donald McGahn, l’avocat de Donald Trump, demande au département de la Justice « de mettre fin » à l’enquête de Robert Mueller…
L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche il y a tout juste un an est en fait l’aboutissement d’un long processus. Pour reprendre une expression de Baudrillard, voici pourquoi et comment ce « roi de carnaval » est advenu, chargé d’une mission historique : détruire l’illusion démocratique.
Ancien patron du FBI, Robert Swan Mueller III a réorganisé le renseignement intérieur après le 11-Septembre. Il a aussi accompagné les dérives sécuritaires de la « guerre à la terreur ». Son CV le rend presque intouchable.
Une douzaine de chefs d'inculpation visent Paul Manafort, éphémère directeur de campagne de Donald Trump. Un tissu d'élucubrations, se défend le président des États-Unis.
Harrisburg, Steelton, Hershey : le président des États-Unis Donald Trump vient souvent dans ce coin de Pennsylvanie. Cet État rural et industriel du Nord-Est a joué un rôle clé dans sa victoire. Il en a fait un symbole de l’Amérique à laquelle il veut rendre sa « grandeur ». Mediapart est parti à la rencontre de soutiens extatiques et d’opposants désemparés.
Donald Trump est-il fou ? Faut-il le démettre ? Un an après l’élection, une partie des États-Unis reste tétanisée par son accession au pouvoir. Télés et réseaux sociaux amplifient à l’infini ses faits et gestes. Résultat : malgré ses échecs politiques, il continue de concentrer toute l’attention. C’est justement ce qu’il cherche.
Donald Trump s’apprête à célébrer le premier anniversaire de son élection à la tête des États-Unis le 8 novembre 2016. La catastrophe est bien là, avec un pays fracturé comme jamais, une présidence hystérique qui tétanise jusque dans le camp des républicains. Et le monde qui s’inquiète de choix erratiques, renforçant les déséquilibres internationaux.
En refusant de « certifier » l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, le président des États-Unis prend le risque de faire exploser un accord qui empêche l’Iran de se doter de l’arme atomique. Mais il laisse à son Congrès le soin de régler les détails, ce qui permet encore de sauver l’accord, comme le souhaitent les Européens.
Les ventes d'armes ont connu une croissance exceptionnelle sous les présidences de Barack Obama, les acheteurs faisant le plein par crainte d'une interdiction. Cette fois, grâce aux garanties apportées par Donald Trump, la tuerie de Las Vegas n'a pas provoqué la même ruée vers les armureries américaines.