La vengeance est bel et bien un plat qui se mange froid. Après avoir tempêté pendant des mois contre « le pire accord jamais conclu », après avoir entretenu l’incertitude pendant des semaines, après avoir laissé les membres de son cabinet s’exposer sans connaître la position de leur patron, Donald Trump a fini par dénoncer verbalement l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 par les grandes puissances et Téhéran. Mais comme Trump ne serait pas Trump s’il ne laissait son égo prendre le dessus, il a fait en sorte de ne prendre qu’une demi-mesure et de laisser à d’autres le soin de se coltiner la décision difficile de l’abandon ou non de l’accord et du rétablissement de sanctions contre l’Iran.
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