Fondée par des proches de Donald Trump, la société Cambridge Analytica se vante de prédire les opinions politiques des internautes par l’analyse de leurs données personnelles. Elle aurait, pour certains, fortement influé sur la victoire du milliardaire républicain ainsi que sur celle du Brexit en Grande-Bretagne.
Avec un nouveau décret pris le 28 mars en vue de réviser le plan Obama pour l’énergie propre, le président des États-Unis veut couper court aux politiques environnementales fédérales. Mais il expose la Maison Blanche à de longues tractations légales.
L’abandon du projet de loi visant à remplacer l’Obamacare, vendredi 23 mars, est un ratage spectaculaire pour le président américain. En voulant forcer la main des représentants ultraconservateurs, il s’est heurté à un mur. Son agenda législatif est compromis par cet échec patent.
Un juge fédéral a suspendu le deuxième décret antimusulmans de Trump. Le président fulmine face à ce nouveau camouflet, alors que ses accusations d'avoir été mis sur écoute par Obama font flop. Le président est pris au mot et contré par les institutions et la presse.
Arrivée devant le Congrès le 6 mars, la réforme de l'Obamacare, qui permet à plus de 20 millions d’Américains de se soigner sans risquer la faillite personnelle, s'annonce douloureuse. Les organisations de santé sont opposées à son abrogation. Les Républicains eux-mêmes sont divisés, certains craignant que leurs électeurs supportent mal la réduction de leurs droits.
Les soupçons dévorants et les révélations quotidiennes sur une collusion avec la Russie affaiblissent le président et compromettent la marche de l’exécutif et ses projets de remplacement de l’assurance santé.
Pour comprendre le fossé ouvert par l’élection de Trump entre l’UE et Washington, il faut remonter aux origines du projet communautaire. L’universitaire Antonin Cohen décrit le soutien décisif que les États-Unis ont apporté au projet européen dans les années 50.
Hausse de 10 % des dépenses militaires et coupes claires dans l’éducation, l’environnement, la santé, l’agriculture ou encore la diplomatie… Les annonces spectaculaires de la Maison Blanche se concentrent sur les 20 % non contraints d’un budget pachydermique de 4 000 milliards de dollars.
On allait voir ce qu’on allait voir… Pour l’instant, on ne voit rien du tout. La guerre commerciale promise à la Chine par le candidat Trump pourrait-elle se transformer en pétard mouillé ? En tout cas, la Chine est prête et le Tartarin de la Maison Blanche trouverait à qui parler. Analyse.
Le pouvoir du nouveau président américain relève plus de l’attraction magnétique que de l’autorité ou du charisme. D’où la difficulté d’analyser le phénomène, non pas seulement sa personnalité, mais le phénomène Trump, le trumpisme, un ovni politique qui traverse le spectre politique américain dévasté.
Le dossier de Donald Trump et de la Russie continue d'électriser la presse américaine. Ce sont aujourd'hui les possibles liens du milliardaire américain avec l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev, patron de l'AS Monaco Football club et actionnaire de la Bank of Cyprus, qui apparaissent. Mediapart a aussi enquêté sur les contacts noués à Moscou en 2013 avec deux businessmen azéris, un acteur et un proche conseiller de Poutine.
Après avoir fait ouvertement campagne contre le candidat républicain, les entreprises du numérique doivent maintenant composer avec la nouvelle administration. Malgré les oppositions à la politique migratoire, certains plaident déjà pour des relations plus apaisées au nom du réalisme économique. D’autres, comme le fondateur de PayPal, ont depuis longtemps rejoint le camp Trump et placent leurs pions.
La mise en cause du ministre de la justice, qui a caché des rencontres avec l’ambassadeur russe, est un épisode de plus dans un feuilleton qui occupe le Congrès et l'administration américaine. Les questions se font de plus en plus graves sur les liens entre la galaxie Trump et les Russes, ainsi que sur l’implication des hommes du président dans les manipulations de l’élection de novembre.
Ton mesuré, discours écrit, réécrit et répété, main tendue aux démocrates... pour son allocution devant le Congrès américain, Donald Trump a pour la première fois donné un étrange sentiment de normalité. Mais sur le fond, les préceptes fondamentaux de sa politique restent inchangés.
Au cours de leur rencontre à Washington, Benjamin Netanyahou et Donald Trump ont décidé que la coexistence de deux États – Israël et la Palestine – n’était pas la seule voie vers la paix au Proche-Orient et que, malgré l’accord sur le nucléaire iranien, le risque de voir Téhéran disposer de la bombe atomique persistait. Le tout sans éclaircir les intentions réelles de l’administration américaine.
La démission du conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn projette la Maison Blanche dans une tourmente qui ne fait que démarrer. Elle souligne un mélange d'incompétence et d'affrontement ouvert avec les institutions qui commence à inquiéter les élus républicains eux-mêmes.