Sur la piste des camarades oligarques russes de Trump
Le dossier de Donald Trump et de la Russie continue d'électriser la presse américaine. Ce sont aujourd'hui les possibles liens du milliardaire américain avec l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev, patron de l'AS Monaco Football club et actionnaire de la Bank of Cyprus, qui apparaissent. Mediapart a aussi enquêté sur les contacts noués à Moscou en 2013 avec deux businessmen azéris, un acteur et un proche conseiller de Poutine.
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Conclue à l’été 2008, la transaction avait provoqué quelques incompréhensions et sourires dans le cercle très fermé des amis de l’oligarque russe. Certains estimaient qu’en rachetant pour 95 millions de dollars la propriété de Donald Trump à Palm Beach (Floride), Dmitri Rybolovlev, alors à la tête de son empire, Uralkali – l’un des premiers fabricants au monde de fertilisants à base de potasse –, s’était « fait avoir ». La « Maison de l’amitié » (sic !) – une propriété de 62 000 m2 avec 17 chambres, décorée avec profusion de marbres et fontaines grecs, équipée d’une piscine olympique faisant face à la mer et d’un parking souterrain à la James Bond – avait été acquise par le magnat américain en novembre 2004 pour 41,7 millions de dollars. Ce qui lui a permis, moins de quatre ans après, d’empocher une mirobolante plus-value.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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