Reality Leigh Winner, employée d'une entreprise en contrat avec le gouvernement américain, avait fourni au site The Intercept un rapport de la NSA détaillant une opération de piratage des bases électorales de huit États attribuée aux services russes.
En annonçant son retrait de l’accord de Paris, Donald Trump, empêtré dans le scandale des relations avec la Russie et en difficulté avec ses promesses de campagne sur l’Obamacare, tente de reprendre la main. Il affaiblit pourtant aussi bien le leadership planétaire des États-Unis que sa propre crédibilité devant les Américains.
La volonté du président américain de combler le déficit commercial en niant le réchauffement mais aussi la réalité économique mondiale pourrait conduire à une accélération du déclin des États-Unis.
Avec la nomination d'un procureur spécial chargé d'enquêter sur les affaires russes de Trump et de son entourage, le président est désormais à l'entrée d'une nasse qui peut aboutir à la destitution ou à la démission. Mais pour cela, il faudrait que ses soutiens républicains se décident à le lâcher.
À l'issue de quatre jours passés en Arabie saoudite, en Israël et à Bethléem, le président américain a renoué l'alliance avec la monarchie saoudienne au prix de nombreuses contradictions, mais il a aussi surpris en ne s'alignant pas complètement sur les positions de la droite israélienne et américaine.
Le président américain a repoussé le transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ce qui aurait signifié un alignement sur la position de Netanyahou et provoqué la colère des Palestiniens et des pays arabes.
Le double tir de révélations de la presse américaine, lundi et mardi, sur le comportement de Donald Trump avec d'une part le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et d'autre part le directeur limogé du FBI, James Comey, place le président des États-Unis dans une situation de fragilité inédite.
En congédiant brutalement James Comey, directeur du FBI, mardi 9 mai, Trump s’est débarrassé du maître d’œuvre de l'enquête en cours depuis juillet 2016 sur sa possible collusion avec les Russes pendant la campagne présidentielle.
Depuis trois mois, l’élection de Donald Trump a repolitisé l’Amérique. Les électeurs démocrates, loin de leur parti vermoulu, se mobilisent en des milliers de groupes d’intervention pour « résister » aux coups de force du 45e président et inventent de nouvelles formes d’action. Premier objectif : battre les républicains au Congrès en 2018 et attaquer en justice les mesures Trump.
Depuis 100 jours, Donald Trump est à la Maison Blanche. Dans l’État de Louisiane, au sud-ouest des États-Unis, il a recueilli 60 % des suffrages en novembre dernier. De bar en bar, de Opelousas à La Nouvelle-Orléans en passant par Baton Rouge, Patrick Artinian et Louise Oligny ont rencontré ceux qui symbolisent le métissage des cultures et le mixage des musiques. Entre fatalisme et activisme, ils racontent leur « gueule de bois », leurs inquiétudes, leurs résistances…, non sans échos avec l’entre-deux-tours de la présidentielle française.
Le 22 avril, des scientifiques ont défilé dans 600 villes de toute la planète, contre l'idéologie liberticide et antidémocratique propagée par Donald Trump, et pour la préservation de la planète. Ils étaient 5 000 à Paris, 40 000 à Washington. Ils dénoncent la montée d’une idéologie du mensonge, du mépris des faits.
De revirement en revirement, le dirigeant américain n’est plus l’ami de la Russie, ni l’ennemi du libre-échange. Entouré de nouveaux conseillers, plus modérés, il renoue avec une politique pragmatique, voire classique. Jusqu’à quand ?
Jared Kushner et Ivanka Trump, gendre et fille du 45e président, sont propulsés à d’éminentes fonctions de conseillers. Kushner prend en charge les dossiers les plus chauds de politique étrangère. C’est un moyen pour Donald Trump de masquer la désorganisation et les errements du gouvernement et d’ouvrir le jeu vers des modérés et démocrates. Pour combien de temps ?
Xi Jinping, invité du président des États-Unis dans sa résidence de Floride, a offert une réduction des barrières tarifaires sur les importations de voitures américaines, plus de souplesse pour les prises de participations dans les entreprises chinoises et l’ouverture du marché des produits agricoles.
Après deux mois de pouvoir, le président américain semble décidé à donner la priorité à l’action militaire pour résoudre les crises en cours au Moyen-Orient. Mais, dans un climat d’improvisation, il accepte aujourd'hui le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad.
Donald Trump veut faire revenir les constructeurs automobiles aux États-Unis, et taxer les importations en provenance du Mexique. Un néomercantilisme qui menace l’industrie la plus globalisée de l’Alena, et qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le « joyau » de l’industrie mexicaine.