New York (États-Unis), de notre correspondant.- Il paraît qu’il ne fallait pas le vexer. Selon l’entourage de Donald Trump, les commentaires sarcastiques de ses homologues européens lors de sa première tournée mondiale, les histoires de poignées de main avec Emmanuel Macron et de bouderies d’Angela Merkel ont joué leur rôle dans son coup d’éclat du 1er juin, non pas tant sur le fond, son rejet d’un accord planétaire, que sur le ton rageur et amer de son annonce. « Le monde ne rira plus des États-Unis », entonnait Donald Trump dans le Rose Garden de la Maison Blanche, mobilisant une nouvelle fois le registre des victimes de l’élite si porteur auprès de ses supporteurs. Mais, somme toute, le trublion planétaire avait prévu depuis longtemps de confirmer la rupture, annoncée depuis le début de sa campagne, avec une COP21 qu’il considérait sincèrement comme un tissu de fioritures gauchistes et cosmopolites, l’antithèse efféminée de son viril mot d’ordre nationaliste.
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