Avec un nouveau décret pris le 28 mars en vue de réviser le plan Obama pour l’énergie propre, le président des États-Unis veut couper court aux politiques environnementales fédérales. Mais il expose la Maison Blanche à de longues tractations légales.
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New York (États-Unis), de notre correspondant.- Le bleu de chauffe aurait été un peu trop voyant. L’équipe de Donald Trump avait donc préféré que les mineurs de fond invités sur la scène durant la signature de son décret soient vêtus de polos à manches courtes et de pantalons clairs “relax”. La rangée de costauds de la working class reconnaissante a été installée derrière les costumes gris de leurs improbables défenseurs au sein de l’exécutif: Scott Pruitt, patron de l’Agence de protection de l’environnement ; Rick Perry, ministre de l’énergie ; le président lui-même. Tout cela venait confirmer l’esprit de la dernière bordée d’executive orders (décrets) de la Maison Blanche, destinée à rayer d’un seul trait toutes les mesures favorables à l’environnement prises par le prédécesseur de Donald Trump, Barack Obama.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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