En assumant un « aggiornamento » sur la politique française en Syrie, le nouveau président a en grande partie verbalisé ce que les gouvernements précédents avaient fini par admettre : le départ de Bachar al-Assad n'était plus leur priorité. Mais Macron va plus loin, en reprenant les principaux arguments des soutiens du régime, notamment russes.
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DansDans les mots, le revirement est spectaculaire. Dans les faits, sa portée est plus discutable. En assumant un « aggiornamento » de la politique française en Syrie, Emmanuel Macron a abandonné les engagements pris par Paris depuis 2011 : le départ de Bachar al-Assad, qui « n’est pas notre ennemi », n’est plus un objectif pour le nouveau président de la République, tout à sa volonté de remettre la France au cœur du jeu diplomatique mondial et de renouer le dialogue avec la Russie de Vladimir Poutine.