Le ministre Jean-Yves Le Drian s'est rendu pour la 9e fois depuis 2012 en visite en Égypte, pour afficher la détermination du nouveau pouvoir à poursuivre sa « relation privilégiée » avec le président Sissi. Malgré la multiplication des atteintes aux droits humains.
Le nouveau président vient d’achever une semaine diplomatique chargée, de la réunion de l’Otan à la visite de Vladimir Poutine en passant par le G7. Au-delà des postures soignées, Macron a esquissé quelques infléchissements, notamment sur le dialogue avec la Russie à propos de la Syrie.
Mediapart poursuit sa revue des douze situations de crise que le nouveau pouvoir devra affronter en priorité. Après les six crises liées à la présence des groupes djihadistes et du terrorisme, nous avons sélectionné six autres pays ou zones qui peuvent constituer un risque majeur pour la sécurité internationale.
Établi par Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, et son homologue turc, un « nouveau dispositif » permet « l’échange d’informations » dans la lutte contre l’EI. En contrepartie de l’aide d’Ankara, peu motivée malgré le transit permanent des djihadistes sur son sol, la France « a oublié » l’assassinat à Paris de trois militantes kurdes.
Les principaux candidats à la présidentielle ont réagi à l’attaque chimique perpétrée en Syrie, puis aux frappes américaines décidées unilatéralement. La grande majorité est critique. À l’exception de Benoît Hamon, voire d’Emmanuel Macron.
Le 9 avril, il y aura cent jours que le neuvième secrétaire général des Nations unies a pris ses fonctions. L’homme qui se voulait plus général que secrétaire doit affronter le mépris des États-Unis pour l’institution.
Sur les onze candidats, une large majorité défend un changement radical de la diplomatie française en Syrie. Cinq, de Marine Le Pen à Jean Lassalle, soutiennent Bachar al-Assad.
Après deux mois de pouvoir, le président américain semble décidé à donner la priorité à l’action militaire pour résoudre les crises en cours au Moyen-Orient. Mais, dans un climat d’improvisation, il accepte aujourd'hui le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad.
Au cours de leur rencontre à Washington, Benjamin Netanyahou et Donald Trump ont décidé que la coexistence de deux États – Israël et la Palestine – n’était pas la seule voie vers la paix au Proche-Orient et que, malgré l’accord sur le nucléaire iranien, le risque de voir Téhéran disposer de la bombe atomique persistait. Le tout sans éclaircir les intentions réelles de l’administration américaine.
Le Brexit puis l’élection de Donald Trump obligent l’Europe de la défense à se redéfinir. Doit-elle se renforcer dans le cadre de l’Alliance atlantique ou au contraire déployer une structure propre qui impliquerait l’abandon d’une part des souverainetés nationales ? Entretien avec Claudia Major, spécialiste allemande des questions de défense et de sécurité européennes.
WikiLeaks, en partenariat avec Mediapart, Libération et La Repubblica dévoile un document datant de novembre 2011 dans lequel la CIA demandait à la NSA de placer sous surveillance les élections françaises.
Le 1er janvier 2017, Londres et Washington ont renouvelé pour vingt ans le bail d’occupation de l’archipel des Chagos, qui abrite une base militaire américaine stratégique, au carrefour du Moyen-Orient et de l’Asie. La Grande-Bretagne avait déporté les habitants de ces îles de l’océan Indien en 1967.
Pour la troisième fois en l’espace d’une année, le dictateur syrien a reçu une délégation de parlementaires français menée par le député Thierry Mariani. Assad en a profité pour dire tout le bien qu’il pense du candidat LR à la présidentielle.
Le président élu a reçu les responsables des agences de renseignement pour évaluer le piratage des courriels du parti démocrate réalisé, selon un rapport, sur ordre de Vladimir Poutine. Donald Trump s'est engagé « à combattre agressivement et à stopper les cyberattaques », sans toutefois nommer directement Moscou.
En l’espace de cinq jours fin décembre 2016, les États-Unis ont pris, dans le conflit israélo-palestinien, deux initiatives diplomatiques spectaculaires. Mais elles surviennent huit années trop tard et juste avant l’arrivée de l’administration Trump, une des plus inquiétantes de l’histoire américaine, qui pourrait faire le jeu d’Israël.
Le président américain a annoncé des mesures en représailles au piratage des mails du parti démocrate et aux présumées tentatives russes d'influer sur l'élection présidentielle. Trente-cinq diplomates sont déclarés persona non grata. La Russie a réagi en estimant que ce dossier se réglerait avec son successeur, Donald Trump.